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Lot n° 2341

TIZIAN (EIGENTLICH TIZIANO VECELLIO) (WERKSTA...

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PROBABLY WORKSHOP OF TITIAN (ACTUALLY TITIANO VECELLIO) C. 1488 Pieve di Cadore - 1576 Venice PENITENT MARIA MAGDALENA Oil on canvas (relined). 129 x 104 cm. Restes en partie anciens, anciennes retouches. Les représentations de Marie-Madeleine ont été trouvées dès le début du christianisme. Avec la Renaissance, la manière de représenter Magdalene a changé. Elle présente désormais des caractéristiques plus humaines et rompt ainsi avec sa représentation rigide du Moyen Âge. Avec l'apparition de l'artiste vénitien Titian, une nouvelle iconographie s'établit. Dès lors, elle adopte la position des sculptures antiques, par ex. la Venus Pudica, qui tente de se couvrir avec ses bras. A la droite de Madeleine se trouve un bocal d'huile d'olive, à la gauche un crâne sur lequel est posé un livre ouvert. La peinture en vente provient probablement de l'atelier de l'artiste vénitien. L'artiste place Mary Magdalene au centre de la peinture. Avec ses deux bras, elle tente de se saisir de ses vêtements devant sa poitrine, qui se détachent déjà de ses épaules. La peau qui sort de sous les vêtements est très fine et semble presque aussi fragile que de la porcelaine. Par-dessus ses sous-vêtements blancs, Magdalena porte une veste à rayures blanches, noires et rouges. La tête levée, son regard est dirigé vers le ciel. Ses yeux sont remplis de larmes qui coulent déjà le long de ses joues. Sa bouche est légèrement ouverte. Son visage est encadré par des cheveux bruns qui tombent en longues mèches ondulées sur ses épaules nues. Sur une pierre à sa droite se trouve une fiole ouverte d'huile à brûler. De l'autre côté se trouve un crâne tourné vers le côté, qui sert de bout de livre pour le livre ouvert. Ce qui est spécial à propos de cette peinture, c'est le fond, qui est très différent des variantes et des représentations connues de la peinture à Florence, Los Angeles et l'Hermitage. L'œuvre de la Pénitente Magdalène, récemment vendue aux enchères à Vienne, se distingue également nettement de la composition proposée ici par la zone de l'arrière-plan. Pour celle-ci, l'artiste a choisi des couleurs vert foncé qui contrastent fortement avec les couleurs claires utilisées pour Magdalena. Magdalena brille et reçoit toute l'attention du spectateur. L'arrière-plan se caractérise par un paysage sauvage et rocheux qui occupe presque toute la photo. Derrière le paysage sauvage se dressent les tours d'une ville qui, à première vue, pourrait appartenir à Florence. Ce détail distingue la peinture des représentations de Marie-Madeleine de Titien, qui la montre toujours abandonnée dans une nature sauvage et intacte. Provenance : Rhenish Private Collection.Signe(10)TIZIAN (Véritablement TIZIANO VECELLIO) (ATELIER) Vers 1488 Pieve di Cadore - 1576 Venise MARIA MAGDALENA COUCHÉ Huile sur toile (anciennement doublée). 129 x 104 cm. Partiellement altéré, encres anciennes. On trouve des représentations de Marie-Madeleine depuis le début du christianisme. Avec la Renaissance, la représentation de Marie-Madeleine change. Elle présente désormais davantage de traits humains et se détache ainsi de sa représentation figée du Moyen-Âge. Avec l'apparition de l'artiste vénitien Titien, une nouvelle iconographie s'établit. Elle prend désormais la pose des sculptures antiques, comme la Vénus Pudica, qui tente de se couvrir avec ses bras. A droite de Madeleine se trouve un vase d'huile d'onction, à gauche un crâne sur lequel est posé un livre ouvert. Le tableau proposé provient probablement de l'atelier du Vénitien. L'artiste place Marie-Madeleine au centre du tableau. Avec ses deux bras, elle tente de retenir sommairement ses vêtements devant sa poitrine, qui glissent déjà de ses épaules. La peau qui apparaît sous les vêtements est très fine et semble presque aussi fragile que de la porcelaine. Par-dessus le sous-vêtement blanc, Magdalena porte une cape faite de rayures blanches, noires et rouges éparses. La tête levée, son regard se dirige vers le ciel. Ses yeux sont remplis de larmes qui coulent déjà sur ses joues. Sa bouche est légèrement ouverte. Son visage est encadré par des cheveux bruns qui tombent en longues mèches ondulées sur ses épaules nues. Sur une pierre à sa droite se trouve une fiole d'huile d'onction ouverte. De l'autre côté, un crâne tourné sur le côté sert de repose-livre pour le livre ouvert. Ce qui est particulier dans ce tableau, c'est l'arrière-plan, qui se distingue nettement des variantes et représentations connues du tableau à Florence, Los Angeles et à l'Hermitage. L'œuvre de la Madeleine pénitente, récemment vendue aux enchères à Vienne, se distingue également nettement de la composition proposée ici au niveau de l'arrière-plan. Pour cette dernière, l'artiste a choisi des couleurs vert foncé qui contrastent fortement avec les couleurs claires utilisées pour Magdalena. Magdalena brille et attire toute l'attention du spectateur. L'arrière-plan se caractérise par un paysage sauvage et rocailleux qui couvre presque toute la surface.

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