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Lot n° 48

EDUARDO ÚRCULO FERNÁNDEZ (Santurce, Biscaye, 1938...

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EDUARDO ÚRCULO FERNÁNDEZ (Santurce, Biscaye, 1938 - Madrid, 2003). "Monumentalis Podicis", 1977. Dossier avec 9 sérigraphies, exemplaire 11/100. Signé, daté et numéroté à la main. Mesures : 94 x 66 cm. L'imaginaire artistique d'Eduardo Úrculo se définit par une série de thèmes récurrents : chapeaux, valises, autoportraits de voyageurs portant des chapeaux, baisers inspirés du cinéma et, surtout, fesses. Ces dernières, que Mario Vargas Llosa appelait "les merveilleux culs d'Úrculo", sont devenues l'un des thèmes les plus célèbres de l'artiste pop, devenant les véritables protagonistes de ses œuvres les plus connues. Peintre et sculpteur, l'un des meilleurs représentants du pop art en Espagne, Eduardo Úrculo commence à peindre dès l'enfance, sans aucune formation artistique, et publie en 1957 ses premières bandes illustrées dans le journal d'Oviedo "La Nueva España". Peu après, il s'installe à Madrid et commence à suivre des cours au Círculo de Bellas Artes. Pendant ces années, il gagne sa vie en tant qu'illustrateur et décorateur, et cultive un style de peinture marqué par l'expressionnisme social. En 1959, il se rend à Paris, où il poursuit sa formation à l'Académie de la Grande Chaumière. Dans la capitale française, il travaille comme graphiste et rencontre Eduardo Westerdahl, dont l'influence fait évoluer sa peinture vers l'abstraction. Quatre ans plus tard, cependant, il revient à la figuration et à la critique sociale. En 1967, il fait un voyage en Europe du Nord et c'est à cette occasion qu'il entre en contact avec le pop art américain. Depuis lors, l'œuvre d'Úrculo est marquée par un réalisme fondé sur des couleurs vives et, dans les années 1970, par des thèmes érotiques, satiriques et critiques. Dans les années 1980, il vit à New York, où il réalise d'importants projets artistiques. En 1992, il revient à Paris. Dans cette dernière période, il ajoute à son répertoire le thème du voyageur confronté à la grande ville moderne, variante ironique de la figure du romantique émerveillé par le paysage. Cette évolution formelle est visible à travers les nombreuses expositions individuelles qu'il organise depuis 1959, ainsi que dans des anthologies (Centro Cultural de la Villa de Madrid, 1997, et Museo del Grabado Español Contemporáneo de Marbella, 2000). Úrculo est actuellement présent dans de nombreux musées et collections d'art moderne, dont le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, la Galleria Nazionale d'Arte Moderno de Rome, la Biblioteca Nacional de Madrid, le Museo de Arte Contemporáneo de Bogotá, les collections AENA, Testimoni et Fundesco, entre autres.

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