Marc-Étienne POPULUS (1736-guillotiné 1794) avocat à Bourg-en-Bresse, député aux États généraux. 2 L.A.S., Paris 26 et 29 juin 1791, à ses compatriotes de Bourg-en-Bresse ; 2 pages et demie in-4.
Lettres écrites après la fuite de Varennes. [26 juin]. « Le François peut-il craindre
les despotes et les tirans ? » Mais il faut être sur ses gardes « contre tous les factieux qui chercheront à troubler l'ordre public. Une plus longue impunité pourroit perdre la patrie ». Populus défend les droits de l'homme rétablis par l'Assemblée. La fuite du Roi et son arrestation ont mis « le dernier sceau à la Constitution ». 29 juin. Il révèle « la grandeur du danger qu'a couru la France, et combien étoit terrible le complot qu'on avoit formé contre nôtre Liberté. [...] Les françois n'ont plus qu'une même opinion ; ils veulent être libres et ils le seront. Quelle force seroit assés puissante pour mettre une telle Nation aux fers ? »... Ancienne collection Patrice Hennessy.
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