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Lot n° 47

Cercle de FEDERICO DE MADRAZO Y KUNTZ (Rome, 1815...

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Cercle de FEDERICO DE MADRAZO Y KUNTZ (Rome, 1815 - Madrid, 1894). "Portrait d'un chevalier appartenant à l'Ordre de Santiago", vers 1850. Huile sur toile. Elle présente de légers sauts dans la peinture. Mesures : 101 x 82 cm ; 140 x 100 cm (cadre). Portrait ovale dont le protagoniste est montré au spectateur à travers un long buste, et très légèrement tourné car malgré sa posture, sa rigidité ressort, ce qui semble lui donner une certaine frontalité par rapport au spectateur. L'élément le plus remarquable de sa figure est son vêtement, où l'on peut voir la grande croix qui indique son appartenance à l'ordre de Santiago. Fier de son rang, il porte un manteau blanc qui fait ressortir le vermillon de sa croix et donc son statut social. Une caractéristique - Dans ce portrait, comme dans le reste de l'œuvre de Federico de Madrazo, l'artiste met en avant la personnalité de son modèle, réalisant une étude psychologique de celui-ci. Il a appliqué un coup de pinceau court et précis au dessin, apportant de la luminosité aux tons de la chair. Fils du peintre José de Madrazo, qui était également à Rome au service de Charles IV en exil, Federico de Madrazo s'installe avec sa famille à Madrid lorsque son père est nommé peintre de la cour de Ferdinand VII en 1819. Peu après, le Musée royal de la peinture est inauguré, une institution qui jouera un rôle clé dans la vie de Federico de Madrazo. Durant son enfance et sa jeunesse, il le visite fréquemment avec son père, qui est en fait responsable de l'établissement lithographique du musée à partir de 1826 et son directeur de 1838 à 1857. Peintre précoce, Federico de Madrazo entre à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando comme académicien de mérite à l'âge de seize ans. Pendant sa jeunesse, il fonde avec son frère Pedro la revue "El Artista", qui constitue une importante nouveauté romantique et dont Federico est responsable des illustrations. En 1832, il obtient une bourse pour aller étudier la peinture à Paris avec Ingres, un ami de son père. Il y acquiert un style romantique dans le style de son père. Il y acquiert un style romantique à la manière française. En 1840, il poursuit sa formation à Rome, où il entre en contact avec les nazaréens et en particulier avec Overbeck, ce qui renforce ses capacités de dessinateur, déjà importantes dans son style grâce à ce qu'il avait appris de son père et d'Ingres. Une œuvre illustrative de cette influence nazaréenne sur Madrazo est Las Marías en el sepulcro (" Les Maries au Sépulcre "). Deux ans plus tard, il retourne en Espagne, devenu un peintre de grand prestige, très recherché comme portraitiste par l'aristocratie madrilène. Peintre de la cour de la reine Isabelle II, il est le grand portraitiste officiel de l'époque. Ses portraits se caractérisaient par la simplicité et le naturel de ses modèles, et par une sérénité distante, intimement liée au sentiment romantique. Il a également été directeur du Musée du Prado, poste qu'il a occupé, bien que de manière interrompue, pendant trente ans jusqu'à sa mort. Il a également dirigé l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando. Il a mené une brillante carrière de peintre d'histoire et, surtout, de portraitiste, atteignant un grand prestige dans les cercles artistiques non seulement de Madrid mais aussi de Paris et de Rome. Sa production a évolué d'une peinture dominée par le purisme de la ligne et le détail minutieux vers une technique plus fluide et spontanée, avec une plus grande profondeur expressive. Federico de Madrazo est actuellement représenté, entre autres, au Museo del Prado, au Museo Nacional del Palacio de Versalles, au Museo de Bellas Artes de Bilbao, à la Fundación Lázaro Galdiano et au Museo Romántico de Madrid.

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