GERMÁN TAIBO GONZÁLEZ (A Coruña, 1889 - Paris,... Lot 20

GERMÁN TAIBO GONZÁLEZ (A Coruña, 1889 - Paris, 1919). Sans titre. Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 60 x 50 cm ; 82 x 70 cm (cadre). Grâce à l'utilisation d'un coup de pinceau lâche et fluide, l'auteur de cette œuvre nous présente une scène amicale de caractère bourgeois, mettant en scène une jeune fille qui tourne le dos au spectateur. La présence de la jeune fille est reléguée au second plan, car nous pouvons constater un plus grand intérêt pour la capture du paysage extérieur, et pour les effets de lumière provoqués par l'éclairage de l'intérieur dans lequel la composition est conçue. Un intérieur ouvert avec de grandes fenêtres qui combinent l'espace de la maison avec le jardin et qui sont un signe de l'habileté de l'artiste qui, malgré l'absence de coups de pinceau, parvient à capturer la délicatesse d'un rideau transparent, derrière lequel le paysage est légèrement déformé. L'œuvre suit les préceptes esthétiques du mouvement impressionniste, optant pour une étude de la lumière dans laquelle l'artiste peut capter l'immédiateté de l'instant. Germán Taibo a grandi à Buenos Aires, où il a émigré avec sa famille lorsqu'il était enfant. C'est là qu'il a commencé son apprentissage artistique, avant de poursuivre ses études à Paris, à l'Académie Julien. De Paris, il se rend dans sa ville natale en 1908, entrant en contact direct avec les artistes galiciens de la province. Il participe aux expositions régionales d'art galicien de 1912 et 1917, tout en poursuivant sa projection internationale en participant à des expositions européennes, comme le Salon de Paris de 1913 (où il obtient la deuxième médaille), et américaines. À cet égard, ses liens avec son pays d'adoption sont particulièrement évidents dans sa participation aux expositions de peinture espagnole organisées au Salon Witcomb de Buenos Aires. Sa présence sur la scène des expositions de Buenos Aires culmine avec son exposition personnelle en 1910 dans cette même galerie, ainsi qu'avec sa participation à l'exposition d'art galicien de 1919, organisée par Fernando García à Buenos Aires. Les pièces qu'il y expose constituent une sorte d'hommage posthume à Taibo,