Portinari Candido, Monte das Oliveiras Jerusa... Lot n° 179

Signé, titré et daté en bas à droite, dédié "to querio Eugenio..." en haut à droite, pastels et crayons de couleur sur papier, L. 26 - H. 18 cm, Collection privée, Milan, Candido Portinari (1903-1962) est considéré comme l'un des plus importants peintres modernes du Brésil. Son art oscille entre réalisme et expressionnisme, également influencé par le post-cubisme de Picasso. Germain Bazin, conservateur du Louvre, a appelé Portinari "le Michel-Ange brésilien" pour l'ampleur et la puissance de ses œuvres. Renée Huyghe, directrice du Louvre et Jean Cassou, directeur du Musée d'Art Moderne de France ont reconnu sa grande valeur. À la Biennale de Venise en 1957, Portinari représentait le Brésil. Au fil des ans, l'art de Portinari s'est imposé de plus en plus au niveau national et international, avec notamment deux grandes expositions posthumes récentes. En 2014, au Grand Palais à Paris, les deux gigantesques tableaux " War " et " Peace ", qui trônent depuis de nombreuses années au siège de l'ONU à New York, ont été exposés avec de nombreuses autres œuvres. Et en 2017, à Rome, une autre vaste exposition lui a été consacrée à l'ambassade du Brésil au Palazzo Pamphili. Portinari, qui est d'origine vénitienne, est également connu en Italie grâce à Giuseppe Eugenio Luraghi (1905- 1991), à la famille duquel certaines de ces œuvres sont dédiées, connu comme président d'Alfa Romeo mais aussi comme un intellectuel aux multiples facettes, écrivain et éditeur, qui a rencontré Portinari à Rio de Janeiro en 1948, lors de la présentation de Rafael Alberti. Ce fut une rencontre révélatrice pour Luraghi, passionné de peinture depuis toujours, qui fut impressionné par ses œuvres souvent gigantesques et tragiques. Une profonde amitié s'est développée entre les deux et Luraghi a voulu faire connaître à l'Italie l'activité artistique qu'il admirait. Il publie d'abord de nombreux articles dans des journaux, dont le premier en 1948 dans l'hebdomadaire "Tempo", puis quatre livres : "Portinari", Edizioni della Meridiana, Milan, 1951 ; "Disegni di Candido Portinari", ILTE, Turin, 1953 ; "Israël", ILTE, Turin, 1959 ; "Brasil", ILTE, Turin, 1960. Luraghi a pu analyser en profondeur la vie picturale dure et complexe de Portinari, mettant en évidence les fortes valeurs sociales inspirées par les conditions misérables des pauvres. "Bien sûr, on peut trouver de nombreuses influences formelles, écrit Luraghi, mais la peinture de Portinari est absolument la sienne, d'une manière indubitable et dominante. Ce qui importe dans ce peintre, c'est ce qu'il dit et la force et la persuasion avec lesquelles il le dit. (...) pour Portinari, même en tenant compte de toutes les proportions, nous sommes face à une œuvre qui ne peut être confondue avec celle de quiconque". En 1963, après la mort de l'artiste en 1962, Luraghi organise une grande exposition au Palazzo Reale de Milan et, en collaboration avec le gouvernement brésilien, en organise une autre à Genève en 1974. , , Candido Portinari (1903-1962) est considéré comme l'un des plus grands peintres modernes du Brésil. Son art oscille entre le réalisme et l'expressionnisme, à l'image du pós-cubismo de Picasso. Germain Bazin, curador do Louvre, de niu Portinari como "o Michelangelo brasileiro" pela amplitude e potência de suas obras. Renée Huyghe, directrice du Louvre, et Jean Cassou, directeur du Musée d'art moderne de France, ont reconnu sa grande valeur. Lors de la Biennale de Venise, en 1957, Portinari a représenté le Brésil. Ao longo dos anos, a arte de Portinari se estabeleceu cada vez mais, tanto nacional quanto internacionalmente, culminando em outras duas recentes importantes exposições póstumas. En 2014, au Grand Palais de Paris, ont été exposés, en même temps que de nombreuses autres œuvres, notamment les deux gigantesques quadrants "Guerra" et "Paz" qui, depuis de nombreuses années, se trouvent au siège de l'ONU, en Nouvelle-Iorque. En 2017, à Rome, dans le palais Pamphilj de l'ambassade du Brésil, une grande exposition lui a été consacrée. Portinari, d'origine vénézuélienne, est également connu en Italie grâce à Giuseppe Eugenio Luraghi (1905-1991), de la famille duquel certaines de ses œuvres sont dédiées, connu pour être le président d'Alfa Romeo, mais aussi pour être un intellectuel aux multiples facettes, écrivain et éditeur, qui, en 1948, lors d'une présentation de Rafael Alberti, a découvert Portinari à Rio de Janeiro. Foi um encontro revelador para Luraghi, que sempre foi apaixonado por pintura, cou impressionado com seu trabalho frequently gigantes e trágicos. Entre les deux naît une profonde amitié et Luraghi veut qu'Itália partage l'esprit artistique qu'il admire. Il a d'abord publié de nombreux articles dans des revues, dont le premier en 1948 dans la revue "Tempo" et, par la suite, quatre livres : "Portinari", Edizioni della Meridiana, Milão, 1951 ; "Desenhos de Candido Portinari", ILTE, Turim, 1953 ; "Israël", ILTE, Turim, 1959 ; "Brasil", ILTE, Turim, 1960. Luraghi a su analyser minutieusement une histoire longue et complexe.