La confidence ou les causeuses - vers 1892 (pour le plâtre original) Sculpture en bronze à patine médaille Signé et numéroté IV/IV Delval fondeur (fonte posthume réalisée à partir du plâtre original conservé dans la famille) H: 23 ; L: 29 ; P: 26 cm Note: Il existe 8 exemplaires numérotés 1 à 8 et 4 épreuves d'artiste numérotées I à IV de cette oeuvre. Le musée Rodin possède également une fonte posthume de cette sculpture réalisée après l'exposition de 1951. Bibliographie: - "Catalogue raisonné des peintures et sculptures" par R.-M. Paris (reproduit p. 365) - "Histoire mondiale de la sculpture. XIXe siècle" par M. Rheims (reproduit p. 148) - "L'interdite" par A. Rivière (reproduit p. 76) - "Camille Claudel" par R.-M. Paris (reproduit p. 362) Expositions (pour l'exemplaire du Musée Rodin): - "Rodin et son temps", Palais de la Méditerranée, Nice, 1967-1968 - "La femme artiste d'Elisabeth Vigée Lebrun à Rosa Bonheur", Mont de Marsan, 1981-1982 - "Camille Claudel", Musée Rodin, Paris, 1984 - "Camille Claudel", Musée Sainte-Croix, Poitiers, 1984 C'est en 1876 que Camille Claudel étudie la sculpture avec Alfred Boucher. En 1883, Auguste Rodin reprend son atelier. Il fut immédiatement impressionné par le talent de la jeune Camille, qui lui sert de modèle et de praticienne. Bientôt, leur relation se transforme en liaison passionnée. Ils vivent et travaillent ensemble. L'oeuvre des deux sculpteurs se confond mais Camille exprime sa singularité à travers son goût pour la musique (elle est amie de Claude Debussy). Suite à leur rupture en 1898, une forte dépression s'empare de Camille, et, en 1917, à la mort de Rodin, elle est internée pour démence. Elle est considérée comme l'un des plus grands sculpteurs de son époque.
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.
