Lettres portugaises. Paris, Delance [et P.-F. Aubin], 1796. 2 volumes in-12, maroquin rouge à long grain, large encadrement de roulettes et filets droits et pointillés ondés, dos lisse orné, dentelle intérieure, doublure et gardes de soie bleue ornées d'un encadrement doré, tranches dorées (Reliure de l'époque). Charmante et rare édition de ce « petit-chef d’œuvre de sentiment » (Cohen).
Due aux soins de P.-F. Aubin, elle renferme onze lettres, avec les imitations en vers publiées par Dorat sous le titre de Lettres d'une chanoinesse de Lisbonne à Melcour. Elle renferme également un joli frontispice dessiné par Monnet et gravé par Delaunay et une notice bibliographique de l'abbé Mercier de Saint-Léger.
Cette édition n’a été tirée qu’à 250 exemplaires sur papier vélin, comme l’annonce la justification imprimée au verso du faux-titre, outre deux exemplaires sur peau de vélin. Delance l’a réimprimée en 1806.
Publiées anonymement en 1669, les Lettres portugaises sont dorénavant considérées comme une œuvre de fiction attribuée à Gabriel de Guilleragues (1628-1685), après l’avoir longtemps été à une religieuse portugaise du XVIIe siècle du nom de Mariana Alcoforado (1640-1723), censée écrire à son amant français, le marquis de Chamilly.
Très bel exemplaire en fines reliures néoclassiques, « dans le style de Bradel-Derome ou de Bisiaux », d'après le catalogue Rahir.
Des bibliothèques J.-L. Hebbelinck (ne figure pas aux catalogues de 1856), avec cachet ex-libris, et Édouard Rahir (1938, VI, n°1745), avec ex-libris.
Brunet, III, 1032 – Cohen, 642.
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