YANNICK ACKAH (CÔTE D'IVOIRE, NÉ EN 1992) Lot n° 7

Sans titre, 2021 signé et daté “Yannick Ackah 21” en bas à droite techniques mixtes sur toile signed and dated “Yannick Ackah 21” to the lower right mixed media on canvas 140 x 120cm. 55 1/8 x 47 1/4in. Pour l'artiste ivoirien Yannick Ackah, né en 1992 à Yamoussoukro, l'art se manifeste dès le plus jeune âge. À deux ans seulement, il commence à peindre et à dessiner les premiers croquis de son environnement, systématiquement en quête de sujets et d'inspiration. Si ses premiers pas artistiques se font dans la calligraphie et la peinture murale, qu'il exerce lors de ses études à l'Université d'art d'Abidjan, son intérêt pour les beaux-arts ne cesse de se développer. Happé par la peinture, cet élève de Yéanzi termine ses études à l'École supérieure des arts plastiques, de l'architecture et du design d'Abidjan en 2020. Depuis, il expose à l'international et ses oeuvres font partie de prestigieuses collections privées à Paris, en Allemagne et aux Etats-Unis. Le travail d'Ackah est empreint de métaphores et d'oppositions qui révèlent ce qu'il nomme « la poésie de l'existence ». On y reconnaît la dialectique de la vie et de la mort, les abîmes mentaux et le jeu rêveur, le jour et la nuit. Des thèmes sociopolitiques tels que le racisme et les profondes blessures du colonialisme se retrouvent également dans ses oeuvres, parsemées de références à l'emprisonnement et à la douleur. Assumant des similitudes stylistiques à Guernica, Yannick Ackah choisit délibérément de s'inspirer des enseignements artistiques de Picasso, renvoyant à l'utilisation de masques et à la culture africaine. Ackah lui-même décrit sa relation à celle-ci comme un mystère : “Ce que je vois dans les sculptures africaines, c'est la beauté, un défi, une histoire complète, un grand mystère que j'essaie de résoudre à travers mon travail avec des lignes, des coups de pinceau et aussi avec la couleur.” (Ackah, 2021) For the Ivorian artist Yannick Ackah, his passionate relationship with art became apparent at a very young age. At only two years old, he began to paint pictures incessantly, and drew his first sketches of his surroundings. While his first artistic steps were in calligraphy and mural painting, studies which he completed at the University of Art in Abidjan, his interest in the fine arts continued to develop over time, so that he eventually added a degree in painting. As a student of the artist Yeanzi, he graduated from the École Superieur of Fine Arts, Architecture and Design in Abidjan, Ivory Coast in 2020 Looking at Ackah's work, one often recognises a play of opposites: The dialectic between life and death, mental abysses and dreamy playfulness, day and night, in short “the poetry of an existence”, as the young artist himself puts it. But his own identity and the society in which he lives also play an undeniable role for Ackah. Socio-political themes such as racism and the deep wounds of colonialism are also investigated in his oeuvre. Ackah draws inspiration for his compositions from African sculptures and masks. The stylistic artistic reference to Picasso's figurative work is deliberately made, as the artist understands Picasso's source of inspiration to also lead back to African culture. Ackah asserts the significance of this African art historical context to his practice: “What I see in African sculptures is beauty, a challenge, a complete story, a great mystery that I try to solve through my work with lines, brushstrokes and also with colour.” (Ackah, 2021)