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Lot n° 2077

Bartolomé Esteban Murillo

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Bartolomé Esteban Murillo Vierge au chapelet Huile sur toile (doublée). 167,2 x 112 cm. Signé en bas à gauche : Murillo f :. Provenance Couvent Carmen Calzado, Séville jusque vers 1810 - Probablement Manuel del Real Garcia, Séville. - Julian B. Williams, Séville. - Vendu en 1834 à Sir William Eden, 4e baronnet du Maryland (1803-1873). - Par héritage à son fils Sir Robert Johnson Eden. - Puis son fils Timothy Calvert Eden. - Sotheby's Londres 26.7.1933, lot 17 - The Newhouse Galleries, New York de 1922 à 1938 - y a été acquis par le pianiste José Iturbi en 1938. - Succession José Iturbi et Marion Seabury 1980-2008 - Bonhams Los Angeles, 2.6.2008, lot 186 (comme B. E. Murillo, atelier). - Acquis là par le propriétaire actuel. Expositions Londres 1895/96 : Exhibition of Spanish Art under the patronage of Her Majesty the Queen Regent of Spain, The New Gallery, catalogue p. 28-29, n° 123 ; - Londres 1913/1914 : Illustrated Catalogue of the Exhibition of Spanish Old Masters in support of National Gallery Funds and for the benefit of the Sociedad de Amigos del Arte Espanol, Grafton Galleries London, catalogue p. 76-77, n° 70, ill. XXXII. Littérature D. Ortiz de Zúñiga : Anales eclesiásticos y seculares de la Muy Noble y Muy Leal cindad de Sevilla, Tomo V 1796, p. 37. - F. Arana de Valflora : Compendio histórico descriptivo de la Muy Noble y Muy Leal ciudad de Sevilla, Metrópoli de Andalucía , primara parte, Sevilla 1798, P. 44. - J. A. Ceán Bermúdez : Diccionario de los más ilustres profesores de las Bellas Artes de España, Madrid 1800, II, p. 59. - E. Davies : The life of Bartolomé Esteban Murillo ; compiled by verious authors, London1819, p. 95 - F. Gonzalez de León : Noticia Artística, histórica y curiosas de todos los edificios públicos y sagrados de la Muy Noble ..., Sevilla 1844, vol. I, p. 199. - W. Stirling Maxwell : Annals of the artists of Spain, London 1848, vol. 4 p. 1610. - F. M. Tubino : Murillo, su época, su vida, sus cuadros, Sevilla 1864, p. 205. - C. B. Curtis : Velázquez and Murillo, Londres 1883, p. 152, no87 - M. F. Sweeter : Murillo, Boston 1879, vol. 5, p. 131. - P. Lefort : Murillo et ses élèves, suivi du catalogue raisonné de ses principaux ouvrages, Paris 1892, p. 74, no85. - C. Justi : Murillo, Leipzig 1892, p. 41 - L. A. Mayer : Murillo. Dess Gemälde, Stuttgart/Berlin 1913, p. 27, ill. B. - L. A. Mayer : Anotaciones a obras murillescas. In : Boletín de la Sociedad Española de excursiones, XLII, Madrid 1934, pp. 14-18. - J. A. Gaya Nuño : La pintura española fuera de España, Madrid 1958, p. 242, n° 1865. - J. A. Gaya Nuño : L'Opera completa de Murillo, Milano 1978, n° 34. - D. Angulo Iñiguez : Murillo. Su vida, su arte, su obra, Madrid 1981, pp. 148-149 (about the painting in Florence, Palazzo Pitti). - A. J. Álvarez Calero : Dos cuadros desconocidos de Murillo que se hallaban en el convento Casa Grande del Carmen de Sevilla. In : Laboratorio de Arte 24, Sevilla 2012, pp. 301-314 - A. J. Álvarez Calero : Nuevas aportaciones sobre el cuadro "La Vírgen del Rosario" procedente del antiguo convento del Carmen de Sevilla atribuído a Murillo. In : Ucoarte. Revista de Teoría e Historia del Arte, 5, 2016, pp. 69-95 - H. Brigstocke : William Eden : The discovery of Murillo with his friends in Spain. In : I. Kent (ed.) : Collecting Murillo in Britain and Ireland, Madrid/Londres 2020, pp. 99, 120, 122. Bartolomé Esteban Murillo est l'un des grands maîtres du "siglo de oro", l'âge d'or de la peinture espagnole, et ses œuvres se trouvent dans les grands musées du monde. Elles sont surtout admirées pour leur réalisme populaire et le mysticisme humain qui caractérise la peinture religieuse de Murillo. Le maître sévillan, qui n'a quitté sa ville natale qu'une fois dans sa vie pour un bref voyage à Madrid, a peint au total quatre panneaux avec le motif de la "Vierge du Rosaire", dont deux sont particulièrement similaires. L'un se trouve depuis 1822 au Palazzo Pitti à Florence en tant que cadeau du grand-duc Ferdinand III de Lorraine, et le second est l'œuvre ici présente, la seule des quatre à être signée. Nous savons par diverses sources écrites du XVIIIe siècle qu'une "Vierge à l'Enfant" de Murillo se trouvait dans la sacristie du couvent Carmen Calzado à Séville. Le grand panneau représentant la Madone grandeur nature avait manifestement été commandé par les carmélites au jeune peintre, qui habitait non loin du couvent. Il est resté "in situ" jusqu'aux troubles de l'époque napoléonienne, lorsque les institutions ecclésiastiques ont été sécularisées et pillées. Contrairement à de nombreuses autres œuvres d'art importantes qui arrivèrent sur le marché et furent vendues à l'étranger, cette Madone de Murillo resta apparemment à Séville. En effet, en 1833, elle y est achetée par l'Anglais Julian Benjamin Williams, un collectionneur et agent d'art passionné.

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