Gazette Drouot logo print
Lot n° 2015

Brügger Meister 2. Hälfte 16. Jahrhundert

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Brugger Meister 2e moitié du 16e siècle Madone enlacée par l'Enfant Jésus devant une haie de roses. Huile sur bois (parqueté). 123 x 93,5 cm. Provenance De Vries en Tenkink, Amsterdam, vente aux enchères de la collection de M.-M.F.M., 14 mai 1935, lot 57, avec illustration (acheteur R. W. P. de Vries selon l'inscription sur le site du RKD n° 54314). - Collection privée Belgique. Littérature D. De Vos : De Madonna-en-kindtypologie bij Rogier van der Weyden en enkele minder gekende Flemalleske voorlopers, in : Jahrbuch der Berliner Museen 13, (1971), p. 60-161, p. 147, n° 59 (sans attribution). - A. Dimov (ULB) : La descente de la Vierge à l'Enfant dans une loggia rogiérienne ou la success-story de la Madone embrassée par l'Enfant, in : Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 2021, p. 171-305, p. 274, n° 9. La présente composition de la Vierge enlacée par l'Enfant Jésus s'inspire d'un tableau perdu de Rogier van der Weyden (1399/1400-1464). La Madone à l'Enfant dans une loggia de Rogier a été réalisée vers le milieu du 15e siècle et nous est parvenue dans quelques copies de la fin du 15e siècle. De nombreuses imitations datant du 16e siècle et d'époques ultérieures témoignent du "succès" du modèle de Rogier. Un groupe d'historiens de l'art belges a récemment étudié ce phénomène en détail (voir A. Dimov 2021). Au début du XVIe siècle, dans la peinture des Pays-Bas méridionaux, le modèle mère-enfant de van der Weyden est détaché de son environnement original et représenté sans loggia, en entier ou en demi-figure, devant un paysage ou (un peu plus tard) un arrière-plan neutre. La tentative d'attribution à un artiste ne va généralement pas plus loin. D. De Vos a déjà rassemblé des groupes d'œuvres dont le style est proche d'Adriaen Isenbrandt ou d'Ambrosius Benson (voir littérature). Le présent tableau, qui a été mis en relation avec Benson, provient probablement d'un atelier brugeois. Il peut être rattaché à un groupe de madones comparables devant un rosier, datant de la deuxième moitié du 16e siècle (voir A. Dimov, fig. 121-125). Ce qui frappe, c'est la qualité particulièrement fine de la représentation, qui distingue cette peinture de la plupart des tableaux de ce type.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente