Numéro de série SCFAB4232YK400639
35 000 kms
Belle configuration esthétique
Carte grise française
Aujourd’hui parfaitement ancrée dans le monde des voitures
sportives, Aston Martin connut néanmoins une histoire
semée d’embuches dès sa création en 1913.
Malgré sa mise en faillite dans les années 1925, la marque survécut
à la Seconde Guerre Mondiale grâce à l’aide de riches mécènes
et par des rachats successifs de la société.
C’est à la fin du conflit que la firme anglaise prend de l’importance
et joue des coudes dans la cour des voitures de sport alors en pleine
expansion. Ses victoires en compétitions et notamment celle du
Mans en 1959 avec la fabuleuse DBR1 pilotée par Caroll Shelby
finirent par porter succès à Aston Martin qui voit ses ventes de
voitures augmentées.
La consécration a lieu au début des années 1960 ; le modèle
DB4 est un succès commercial et sa remplaçante, la DB5 se verra
confier le rôle de voiture de fonction de James Bond au cinéma.
L’idylle subsiste jusque dans les années 1980 où la compagnie
connait une nouvelle chute des ventes et une nette baisse d’intérêt
pour ces modèles chers, peu fiables et parfois datés. Après un
rachat des parts par une famille d’armateur grec, Aston Martin
se retrouve aux mains de Ford en 1987 qui « mondialise » les
modèles du constructeur ; on assiste à une croissance des ventes.
L’Aston Martin DB7 marque le tournant de la marque et
est le parfait reflet de l’insertion de Ford dans l’histoire de la
marque. Profitant des moyens technologiques et humains du géant américain, Aston Martin souhaite développer une « petite »
voiture dans le sens « économique » et « plus accessible » comme
avait pu être la DB4 dans les années 1960. Le projet baptisé
NPX reprendra donc beaucoup d’éléments du groupe Ford et
notamment de Jaguar acquis en 1989.
Avec l’accord de David Brown, l’Aston Martin DB7 est présentée
en 1993 et sera d’abord fabriquée, à la main, en version 6 cylindres
en reprenant le moteur 3.2L de chez Jaguar retravaillé par TWR
pour qu’il puisse délivrer 335 chevaux aux roues arrière. Assemblée
à Bloxham dans l’ancienne usine Jaguar Sport TWR, la voiture
passe ensuite en peinture au sein de Rolls Royce à Crewe.
Une version plus exclusive et plus sportive ne se fera pas attendre ;
en reprenant le nom « Vantage », Aston Martin installe dans sa
GT un tout nouveau moteur V12 développé conjointement avec
Cosworth et qui sera le premier 12 cylindres installé dans une
Aston Martin en série. Avec 420 chevaux, ce moteur de 5.9L
produit l’un des plus beaux bruits de l’automobile à l’époque à la
fois feutré ou très explosif selon l’intensité de conduite.
Proposée en coupé ou cabriolet avec une boite mécanique ou une
boite automatique ZF, la production de la DB7 durera 9 années
jusqu’en 2003 et signera vraiment le retour d’Aston Martin dans
la cour des grands.
Immatriculée pour la première fois en mai 2006, notre exemplaire
se présente dans sa configuration originale bleu marine avec
l’intérieur en cuir Connolly beige du plus bel effet. Véritable
version Vantage, la voiture fut régulièrement entretenue et révisée
chez Aston Martin depuis l’origine et n’affiche que 35 000 kms
au compteur. Avec sa capote en mohair électrique et sa boite
automatique, c’est une véritable GT décapsulée qui se conduit
aussi bien sur petites routes de campagne que sur autoroute en
profitant des vocalises du V12 qui ne lâchera plus la marque
jusqu’à nos jours.
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