François de CHARETTE DE LA CONTRIE (1763-1796) général vendéen, il fut pris par Hoche et fusillé. L.S., Belleville 8 mai 1795, au citoyen Bureau Bâtardière à Nantes ; 2 pages in-4, adresse (légères rousseurs).
Très rare lettre écrite peu après le traité de La Jaunaye conclu entre Charrette et Ruelle pour la Convention, et juste après la soumission de Stofflet (2 mai).
Il le remercie des renseignements qu'il lui a fait transmettre. « Ceux que je peux vous faire passer en échange sur la position du pays, ne sont pas très satisfaisants, depuis que leReprésentant Gaudin nous a fait présent d'unegarde postée à Lamotte Achard. Cet événement imprévu a produit la plus grande fermentation, et si le Représentant Ruelle à qui j'ai envoyé le précis n'y remédie d'une manière prompte, je crains que l'on ne se porte aux dernièresextrémités. Vous êtes presque'habiitant de la Vendée et entièrement l'ami de ce pays et de la paix ; ces considérations doivent vous engager à joindre vos efforts aux miens pour prévenir les malheurs qui nous menacent et acquérir de nouveaux droits à notre estime et à notre reconnoissance. Je suis très sensible aux offres honnêtes que vous me faites au sujet de l'entrevue que je dois avoir avec les Représentants. Je suis occupé dans le moment cy d'une autre conférence à laquelle je désire ardemment me trouver, si les circonstances peuvent me le permettre ; loorsqu'elle sera terminée et que nous aurons le loisir de songer à l'autre, si l'on peut la tenir dans votre campagne. Soyez persuadé que cet incident contrariera beaucoup min inclination »…[La conférence dont parle Charette doit être l'assemblée des chefs royalistes à Beaurepaire, où Charette rencontra Stofflet.]
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