Meister von 1518 und Werkstatt Lot n° 251

ALTAR DE CAMPAGNE À TROIS FLEUX : ADORATION DES ROIS Huile sur bois. Hauteur : 101 cm. Largeur ouverte : 138 cm. Largeur fermée : 69 cm. Premier quart du 16e siècle. Les trois panneaux dans leur encadrement d'origine, qui se referme en demi-cercle sur le panneau central, après des incurvations latérales, et les encadrements latéraux en conséquence. Le nom du peintre n'est pas encore connu. Il s'agit donc d'un nom de secours pour une série d'œuvres dont le style concorde suffisamment pour que l'on puisse parler d'une seule main. Un retable daté de 1518, appelé "Retable d'Anvers", peint pour l'église Sainte-Marie de Lübeck, est le point de départ qui a donné naissance à ce nom de secours. Des comparaisons de style permettent d'y associer d'autres œuvres. Parmi les noms possibles derrière ce groupe d'œuvres, on a également cité Jan Mertens, Jan Gossaert ou Jan van Dornicke. Il est frappant de constater que la plupart des œuvres attribuées à ce groupe ont des thèmes similaires. Ainsi, l'Adoration des Mages n'est pas isolée. Presque toujours, ce thème est associé à l'architecture romaine antique en forme d'arc ou d'arcs de ruines. Ici aussi, la scène principale et les images latérales sont pourvues de ces éléments. Cela correspond tout à fait à l'intérêt de l'époque de la Renaissance, qui voulait désormais citer l'Antiquité dans le Nord également. Une grande arche de pierre accompagne la scène dans le tableau central : Marie est assise à droite sur une corniche antique, tient l'enfant dans ses mains et se penche vers le roi barbu qui apporte un vase à couvercle en or. Sa couronne sur turban et son sceptre sont déposés au sol. A l'arrière-plan, Joseph, vêtu d'une cape rouge, suit la scène. A gauche, deux hommes en armure, l'entourage du roi. Le peintre a placé les deux autres figures royales dans les deux ailes latérales. Il est difficile d'associer les rois à leur nom, car il n'est pas possible ici de distinguer clairement les attributs. Le plus jeune, à la peau africaine, domine l'aile droite. Dans les parties supérieures, des vues de paysages, avec des châteaux, des arcs et des bâtiments antiques. Le bœuf et l'âne ne sont représentés ici que de manière très marginale sur le bord gauche du tableau. Le portrait de tête sur le bord droit du panneau central pourrait être un autoportrait du peintre. A.R. Littérature : S. van Bellingen, De Meester van 1518, in : De Brabantse Folklore 251 (1986), p. 236-241. Max J. Friedländer, Die Antwerpener Manieristen von 1520, in : Jahrbuch der königlich preußischen Kunstsammlungen 36 (1915), p. 65-91. Max J. Friedländer, Die altniederländische Malerei, Bd. XI, Berlin 1933. (1302045) (11) Master of 1518 and workshop TRIPTYCH : THE ADORATION OF THE MAGIOil on panel. Hauteur : 101 cm. Largeur ouvert : 138 cm. Largeur fermée : 69 cm. Premier quart du 16e siècle. Les trois tableaux à panneaux sont placés dans un cadre original, avec un panneau central semi-circulaire en forme d'arche et des cadres correspondants de part et d'autre. Littérature : S. van Bellingen, De Meester van 1518, in : De Brabantse Folklore 251 (1986), p. 236-241. Max J. Friedländer, Die Antwerpener Manieristen von 1520, in : Jahrbuch der königlich preußischen Kunstsammlungen 36 (1915), p. 65-91. Max J. Friedländer, Die altniederländische Malerei, vol. XI, Berlin 1933.