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Lot n° 7

JOSÉ LUIS PASCUAL SAMARANCH (Barcelona, 1947)...

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JOSÉ LUIS PASCUAL SAMARANCH (Barcelone, 1947). "Hommage à Magritte". 2005. Acier corten. Dimensions : 240 x 100 x 140 cm. Dans cette sculpture, le profil d'un personnage avec un chapeau melon est découpé devant une porte découpée avec le profil du même personnage. L'allusion à Magritte est claire, comme un hommage que Pascual Samaranch rend au peintre surréaliste, maître des mondes dépliés et des jeux d'illusion. Le sculpteur barcelonais a développé son imaginaire sur la base du jeu des plans, des ombres et des silhouettes, ce qui est une fois de plus évident dans cette pièce. Peintre, sculpteur et graveur, José Luis Pascual a étudié l'architecture à l'Escuela Técnica Superior de Barcelona, où il a obtenu son diplôme en 1970. Depuis le début de sa carrière, il a produit et édité plusieurs livres, dont "Monografía destructiva sobre la comunicación gráfica" (1975) est le premier. Depuis lors, il a produit d'autres livres et des dossiers de lithographies et de gravures, présentés dans des galeries aussi remarquables que René Métras et Gaspar (Barcelone), ou Sen (Madrid), dans des Biennales comme l'Internationale de São Paulo (1981) et de Venise, et dans d'autres centres comme le Théâtre Arnau de Barcelone (1986). Il s'est également aventuré dans les disciplines de l'art vidéo, de la sculpture et de l'art de l'affiche, et a créé plusieurs murales trencadís. Pascual a exposé ses œuvres en Espagne, en Italie, au Brésil, en Belgique, en Suisse, en France, aux États-Unis et en Andorre, et développe un langage figuratif multidisciplinaire basé sur le jeu des silhouettes et des plans. Son travail évolue, à partir des années 1970, d'un expressionnisme limité au noir et blanc à un langage proche du pop à la fin de cette décennie, intégrant la couleur et des éléments issus de la bande dessinée. Au milieu des années 80, il entame sa période de sculptures en fer forgé qui décrivent des profils ou des silhouettes, comme s'il s'agissait de l'ombre d'une figure, dans le cadre d'une poétique qui cherche à souligner une sorte d'immatérialité ou de légèreté du concept résumé en plans, avec l'absence presque totale de volumes. Lorsque ce répertoire est traduit en peinture, à partir de la fin des années 80, il acquiert certaines teintes néo-expressionnistes, s'approchant parfois de l'abstraction, notamment à travers le recours formel à ses lignes en zigzag et la décomposition rythmique de ces profils esquissés de sa sculpture.

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