ARA MONUMENTAL
ROME, FIN DU I-IIe SIÈCLE AD
... Lot 134
Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés
ARA MONUMENTAL
ROME, FIN DU I-IIe SIÈCLE AD
Autel parallélépipédique en marbre blanc à grain fin provenant d'un seul bloc monumental sculpté sur les quatre côtés de l'image d'un édicule. La partie supérieure du bloc présente une frise de spirales d'acanthe au-dessus d'un cadre aux moulures élaborées. Ce cadre était bordé de chapiteaux corinthiens (ou plutôt de pilastres), qui ont été conservés de manière limitée. Au centre de chaque face de l'autel, cependant, un édicule est clairement visible. L'édicule, qui fait saillie sur la surface du fond, est caractérisé par un tympan triangulaire soutenu par une corniche denticulée, une architrave et deux colonnes torsadées d'ordre corinthien. L'édicule est décoré en relief d'une couronne circulaire à laquelle sont nouées des vittae élaborées, qui se déploient et occupent tout l'espace frontal. L'architrave est décorée d'une frise de guirlandes et de bucranes. Au centre de l'édicule, des niches en forme de coquilles, rendues avec un réalisme précis, abritaient l'image du personnage honoré, que les traces d'un manteau permettent de reconnaître comme masculin. Au centre de l'autel court un tube à libations circulaire, qui servait à verser les offrandes de la surface dans la cavité souterraine. 90 x 95 x 90 cm.
Produit de grande qualité formelle, appartenant probablement à une tombe monumentale de grand engagement architectural, cet autel se distingue par un jeu architectural élaboré - qui dans ce cas contamine deux structures différentes : celle quadrangulaire de l'autel avec sa frise de spirales et de colonnes corinthiennes et celle de l'édicule. Ce jeu apparaît, encore plus accentué, dans un autel hexagonal de l'époque sévérienne conservé au Musée archéologique de Séville (o..
Rodríguez Gutiérrez, El teatro romano de Itálica. Estudio arqueoarquitectónico. Monografias de arquitectura romana 6, Madrid 2004, pp. 556-557 : Arachne no. 1115922). Le type de décoration, et en particulier la forme de la frise avec des verticilles végétaux, est comparable à la production de frises de ce type à partir de la fin du 1er siècle après J.-C. (M. Mathea-Förtsch, Römische Rankenpfeiler und -pilaster.Schmuckstützen mit vegetabilem Dekor, vornehmlich aus Italien und den westlichen Provinzen, Mainz 1999) ; voir par exemple l'aedicula da todi aux Musées du Vatican (Arachne no. 1171386).
Provenance
Collection privée
La Soprintendenza ABAP Florence, Pistoia et Prato entend déclarer ce lot d'intérêt archéologique particulièrement important.
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