L.A.S. « G. Verdi », Gênes 8 avril 1871, au comte Opprandino
ARRIVABENE ; 2 pages et quart in-8 ; en italien.
Lettre à son grand ami, évoquant la Commune de Paris.
Il lui souhaite une bonne fête de Pâques, et de confesser au moins tous les actes d'impatience commis pendant que Verdi était à Florence (« Buona Pasqua ; e vatti a confessare almeno tutte gli atti d'impazienza commesi nel tempo che io sono a Firenze »). ..Verdi a-t-il assez péché ?.
Pauvre Arrivabene ! Le croira-t-il : MAZZUCATO était ici hier, et ils ont encore travaillé leur règlementation. Il espère avoir bientôt tout fini, et pouvoir aller à Sant'Agata.
Pourquoi Arrivabene n'a-t-il rien dit de la France ? Ce pourrait être pire !
Bien pire que 93 ! Il s'agissait alors de gagner une liberté qu'ils n'avaient jamais eue, et ils n'avaient pas subi pareilles défaites, ni n'avaient d'ennemi chez soi ! (« Ben peggio del 93 ! Allora si trattava d'acquistare e rassodare una libertà che non avevano ancora avuto ; en non avevano sofferto tanti desastri, nè avevano un nemico in casa ! ») Un jour, on ne pourra croire une pareille infamie (« questa nefandità »)...
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