BIENNAIS, Martin Guillaume (1764-1843). BUSTE... Lot 118

BIENNAIS, Martin Guillaume (1764-1843). BUSTE (petit) en bronze ciselé et doré, taillé en hermès représentant la princesse Caroline MURAT, soeur de l'empereur Napoléon Ier, vêtue d'une tunique à l'Antique, coiffée d'un chignon et portant un diadème perlé. Il repose sur une colonne cylindrique unie baguée d'une moulure supérieure à décor de frises de raie de coeur et inférieure de feuilles d'eau alternées de perles. Chiffre "C" de rinceaux en applique coiffé de la couronne princière. Signé sur la base "Biennais orfèvre de LLMM Imples et Royles à Paris". Fond du revers en acajou vissé. Epoque Empire. H. 21,5 - Diam. 7,8 cm. (Manque le cartouche de titre sur le haut de la colonne dont il reste des traces de fixation, usure d'usage notamment à la dorure aux emplacements des prises de main). TROIS «NAPOLÉONIDES» INCONNUS Martin-Guillaume Biennais réalise après le second mariage de l'Empereur cette série de petits bustes représentant la famille Impériale en bronze, presque tous dorés, de haute qualité de ciselure et d'une grande finesse d'exécution. Ces trois modèles étaient restés dans les collections familiales de l'orfèvre. Le Dr Guy Ledoux-Lebard (1) recense vingt-huit exemplaires de ces bustes, et note l'existence de modèles en cire rose de dimensions légèrement supérieures pour la fonte. Seuls trois sont référencés. Jérôme, Marie-Louise et Caroline. Nous en présentons deux ici jusque-là inconnus : ceux de Caroline et Joachim Murat et pour compléter cette collection une autre version de Caroline en bronze doré mais présentée en hermès. Six exemplaires sont recensés pour Caroline Murat dont un conservé dans la collection de la princesse Napoléon au château de Prangins et un conservé au musée Napoléon Ier au château de Fontainebleau (Préemption des musées Nationaux, vente Osenat, Fontainebleau, 20 nov. 2016, 31.250 €). Il est intéressant de constater une variante aux six autres connus. Le nôtre est taillé en hermès, or, seul un était connu dans la série des Napoléonides avec une telle présentation : Elisa Bonaparte, sujet à patine brune, conservée dans une collection napoléonienne à Paris. Le Dr Guy Ledoux-Lebard (1) mentionne également le modèle en cire rose à socle cylindrique en acajou qui serait vraisemblablement conservé dans un château en Normandie. 1.in L'Estampille, l'Objet d'art, n° 311, mars 1997