[VOISENON ] Tant-Mieux pour Elle ; conte plaisant. Il y a un commencement à tout. Sans lieu, sans nom, sans date (1760). In-12 veau marbré d’époque, dos lisse orné, tranches rouges (coins usés). Un Joli titre gravé. Conte de fée libertin et oriental, à l'humour débridée.
Voisenon tient une place particulière au sein des écrivains libertins des Lumières, non seulement parce qu'il a su combiner différents genres avec légèreté, avec un sens de l'absurde très surréaliste mais surtout et essentiellement parce que ses contes reposent sur ses personnages féminins.
Chez Voisenon, les femmes sont des êtres désirant, supérieurs aux hommes car possédant une âme, cette particularité dénotant d'une part que ses récits étaient destinés à des lectrices, mais surtout d'une vision de la féminité chère à l'auteur, d'une essence de la féminité transcendant les vices et les dépravations de la femme constatés par Voisenon dans son siècle.
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