Pendule de cheminée aux oiseaux chanteurs automates, à sonnerie au passage des heures et demie, signée (cadran), ‘A. Pygmalion Constantinople’, vers 1880.
Cadran annulaire en émail bleu incrusté de plaques en émail blanc et noir pour les heures romaines, échappement visible, aiguilles en métal peint ; mouvement rond signé ‘A J (dans un ovale) 342’, et marqué ‘Made in France’, échappement à ancre visible avec son balancier compensé. Sur le cadran, sonnerie sur gong, bras articulé pour déclencher les automates montés sur la platine arrière.
Caisse en bronze et laiton, originellement dorée, vitrée sur trois faces et ornée d’émail cloisonné polychrome. Elle contient deux oiseaux automates à plumages colorés qui chantent, tournent la tête, ouvrent le bec et (un seul) bouge la queue.
Mouvement pour les automates à barillet en acier et laiton avec volant, chant des oiseaux par boîte à musique avec souffleur et tambour picoté à (approximativement) trente-six peignes. Les deux mouvements sont indépendants avec leurs propres leviers de contrôle. Les oiseaux dans leur habitat sont présentés devant un paysage dominé par une rivière, peint sur le fond intérieur de la caisse. Celle-ci est surmontée de deux colombes. H. 53cm ; L. 28cm ; P. 16.7cm.
Pendule révisée il y a vingt ans ; nettoyage conseillé.
Seul un compendium de bureau à roulettes comprenant horloge, baromètre et thermomètre est référencé pour ce revendeur « A. Pygmalion à Constantinple »
Pour une pendule semblable par Bontems, à qui peut être attribuée la nôtre, mais avec un cabinet plus austère contenant un seul oiseau, voir Christian Sharon Bailly, Oiseaux de bonheur, tabatières et automates, Geneva 2001, 328.
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