[Charles BAUDELAIRE] – Ses éditeurs POULET-MALASSIS et BROISE : Auguste Poulet-Malassis (1825-1878) ; Lettre autographe signée, 1 p in-8, Clichy, 19 novembre 1862, il est alors emprisonné pour dettes après sa faillite (à cause de sa persistance à éditer des auteurs marginaux comme Baudelaire), « Comme je ne veux pas que mon incarcération nuise à vos intérêts, je passerai à qui vous voudrez la gérance de la « Revue anecdotique » que je tiens du ministère. Pour ce qui est de ma part dans la propriété littéraire et de mon tiers dans l’ancien fonds, veuillez vous entendre avec M.Quatremère mon syndic » (lettre possiblement adressée à Lorédan Larchey, co-propriétaire de la « Revue anecdotique », dans ses propriétés littéraires, Poulet-Malassis détenait les droits sur l’œuvre totale de Baudelaire, qu’il lui avait cédés en mai 1861, c’est Alphonse Quatremère, avocat qui le représentait) / Eugènbe de Broise (1821-1907), beau-frère de Poulet-Malassis, associé avec lui dans la maison d’édition ; Lettre signée, 1 p in-4, en-tête « Poulet-Malassis & de Broise », Alençon, 13 mars 1859, à Alexandre Weil (1811-1899), au sujet de la parution et des coûts du tirage de son « Emeraude », il ajoute « Notre affaire vient définitivement le 22. Les bruits de guerre ne nous sont pas favorables. Comme vous pouvez le penser, les affaires sont très languissantes. Patience et courage = vertu du sage qu’il faut savoir pratiquer » (« affaire » peut se référer à les des nombreux procès à cause de Baudelaire ; on constate le côté fataliste de de Broise, qui fut entrainé malgré lui dans l’aventure Baudelaire par Poulet-Malassis)
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