Zao Wou-Ki (1920-2013) 28.4.77  Huile sur toile Signée... Lot 1

Zao Wou-Ki (1920-2013) 28.4.77  Huile sur toile Signée Wou-Ki en Chinois et ZAO en bas à droite ; ZAO Wou-Ki, titré et daté 28.4.77 sur le revers  Encadré Dimensions : 54 x 73 cm   Expositions :  -Zao Wou-Ki, paintings & drawings 1976-80, New-York, novembre 1980, Pierre Matisse Gallery, cat. n°7, repr. coul. p. 22. -"Zao Wou-Ki", Paris, Artcurial, fév. mars 1992, p. 12, repr. n/b. -"Quarante ans de peinture 1954-1994", Mexico, mars-mai 1994, Centro Cutura Arte Contemporaneo, cat. n°14, repr. coul. p. 91.  Bibliographie :  Jean Leymarie, Zao Wou-Ki, Editions Cercle d'Art, Paris 1986, n° 496, repr. p346.    Un certificat sera délivré à l'acquéreur par la Fondation Zao Wou-Ki Expert : Philippe DELALANDE - Qinghua YIN Peintre français d'origine chinoise, Zao Wou-Ki est né en 1920 à Pékin. Issu d'une famille de lettrés, Wou-Ki entre à 14 ans à l'École des Beaux-Arts de Hangzhou et suit le parcours académique traditionnel, où il se montre particulièrement doué en calligraphie. C'est pour se libérer de cette tradition qu'il décide, en 1948, de venir à Paris voir les grands maîtres de la peinture occidentale et leurs peintures originales qu'il ne connaissait jusque-là que d'après des reproductions qu'il collectait dans des revues américaines. Quand il se fixe à Paris, il connaît déjà Cézanne, Matisse et surtout Klee, dont il subit fortement l'influence pour un temps. Il n'a pas encore eu la liberté de pratiquer la peinture à l'huile, qui deviendra son outil de prédilection. Il s'intègre rapidement au renouveau artistique du Paris de l'après-guerre et fait partie des jeunes peintres représentés par Pierre Loeb, la Galerie de France et la Kootz Gallery à New York. Il fréquente alors l'académie de la Grande-Chaumière, ou il rencontre les acteurs du monde de l'art parisien. C'est au milieu des années 50 qu'il s'oriente vers l'abstraction, tout en manifestant des correspondances avec l'expressionnisme abstrait dont il s'imprègne pendant un séjour à New York dans les années 1950. Un temps influencée par Paul Klee, et très vite apprécié en Europe, l'ami de Pierre Soulages, Joan Miro et Henri Michaux réussit la synthèse entre son héritage oriental dont il conserve certaines caractéristiques fondamentales, et l'ambition plastique et poétique de l'abstraction lyrique occidentale.  Au début des années 1960, le style des œuvres de Zao Wou-ki était essentiellement formé. On peut dire que les années 60 et 70 sont la période de maturité de Zao Wou-ki. Après plus de dix ans d'exploration, il s'est constitué une structure et un style qui lui appartient. Ses peintures des années 70 sont la fusion entre une nature abstraite et des réminiscences de la calligraphie. Il est l'un des premiers de sa génération à faire le lien entre la tradition chinoise ancienne, la peinture abstraite européenne et l'abstract painting américaine. Il est donc un jalon essentiel de la peinture abstraite de la seconde moitié du vingtième siècle.  Début des années 1970, Zao a commencé la peinture à l'encre, ce qui lui a permis de croiser davantage les techniques qu'il utilisait à travers les différents médias : la peinture à l'huile, la lithographie et l'aquarelle.  Si le marché de l'artiste prend historiquement position en France, il est aussi présent dans les plus grandes collections privées et publiques dont le Art Institute of Chicago, le MoMA et le Guggenheim Museum à New York, le Hirshhorn Museum de Washington, la Bibliothèque nationale de France et le musée national d'art moderne à Paris, l'Artizon Museum à Tokyo, la National Gallery Singapore, le Hong Kong Museum of Art et le Taipei Fine Arts Museum.