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Lot n° 625

Paul Gauguin, 1848 Paris – 1903

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
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RUE DE VILLAGE Huile sur toile. 41 x 31 cm. Signé en bas à droite. Dans un cadre doré orné d'ornements. Copie jointe d'une lettre de confirmation du Wildenstein Institute, Paris, datée du 23 octobre 2000. La peinture est inscrite au catalogue raisonné (00.10.23/7602/C10 bis). Une route non goudronnée conduit le regard du spectateur vers l'arrière-plan central. A gauche, un groupe d'arbres sombres se dessine nettement sur un ciel nuageux, à droite, la composition est équilibrée par un groupe de maisons se trouvant à l'arrière-plan central. Même si la représentation rappelle bien plus les impressionnistes qui l'ont précédée que les tableaux qui nous viennent d'abord à l'esprit chez Gauguin, il est clair, dès l'encadrement épais des toits des bâtiments représentés, que Gauguin s'est inspiré en son temps des estampes japonaises et des vitraux pour parvenir à sa technique de peinture cloisonnée, qui est déjà esquissée ici, peut-être dans les années 1870, et qui laisse aussi entrevoir des références à Pissarro, dont les tableaux présentent aussi un tracé renforcé. Un tableau de Gauguin daté de 1877 et proposé en 1998 chez Sotheby's, New York, est tout à fait comparable (Wildenstein 2002 38). Ici aussi, les contours des toits, mais aussi la ligne de rivage, sont dotés de contours forts qui préfigurent le style ultérieur de l'autodidacte. (†) (1291935) Paul Gauguin, 1848 Paris - 1903 RUE DE VILLAGEOil sur toile. 41 x 31 cm. Signée en bas à droite. Dans un cadre en bois avec décor ornemental. A copy of a letter of confirmation from the Wildenstein Institute, Paris, dated 23 October 2000 is enclosed. La peinture sera incluse dans le catalogue raisonné (00.10.23 / 7602 / C10 bis). Un chemin de terre conduit le regard du spectateur vers le sol central. Sur la gauche, un groupe d'arbres sombres se détache nettement sur le ciel nuageux ; sur la droite, la composition est équilibrée par un groupe de maisons au milieu du terrain. Même si la représentation rappelle bien plus les impressionnistes des débuts que les peintures associées à Gauguin au départ, les lignes épaisses des toits des bâtiments montrent clairement que Gauguin s'est inspiré des boiseries et des vitraux japonais de l'époque, ce qui a conduit à sa technique de peinture cloisonnée. Celle-ci est déjà apparue ici, peut-être dans les années 1870, et révèle également des références à Pissarro, dont les peintures présentent également des lignes fortes. Une peinture de Gauguin, par exemple, datée de 1877 et offerte chez Sotheby's, New York en 1998, se compare bien (Wildenstein 2002 38). Ici aussi, les lignes de contour des toits, mais aussi la ligne de rivage, ont des contours marqués qui anticipent le style ultérieur de l'artiste autodidacte. (†)

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