Charlotte Perriand (1903-1999) Lot n° 910

Table de salle à manger dite "Forme Libre" Plateau et piètement en frêne massif. Edition Steph Simon, réalisation André Chetaille. Vers 1967. H_73 cm L_242 cm P_113 cm Charlotte Perriand « Théoricienne de l'art d'habiter » Steph Simon « Nous appelons utile la forme d'un objet usuel, d'une architecture lorsqu'elle exprime une correspondance exacte entre l'efficacité de l'usage, l'économie de la matière et de la satisfaction de la sensibilité et de l'esprit, ou encore lorsque son aspect sensible révèle un « équilibre rigoureux entre sa fonction, sa structure et sa signification ». En septembre 1955, après de nombreuses lettres écrites de la main de Steph Simon (« Nous comptons vendre les créations de Jean Prouvé et les vôtres [...] J'ai toujours pensé que vous participeriez dans une sympathique mesure à la réalisation de ce magasin que nous espérons appelé aux brillantes destinées d'un haut et saint lieu, écrin de vos créations et de celles de jean Prouvé »), Charlotte Perriand accepte de participer à la création de la Galerie Steph Simon. Celle-ci aura deux visages, l'un public avec une boutique prestigieuse pour attirer les professionnels, créer une notoriété et l'autre plus discret concernant les Constructions Jean Prouvé. Ainsi Charlotte Perriand et Jean Prouvé disposent d'une structure commerciale adaptée à leur besoin. La Galerie sera inaugurée le 16 mars 1956, dans un magazine : « Aujourd'hui, art et architecture », André Bloc écrit « Charlotte Perriand, Jean Prouvé présentent leurs créations et leur sélection de meubles et d'équipements de l'habitation ». Charlotte Perriand sera en charge de la conception de l'architecture intérieure, de la présentation et de la disposition du mobilier de chacun des créateurs. Pour cela, elle réalisera parfois des meubles spéciaux pour y disposer les objets. Elle y présentera son mobilier en bois massif, ses « bibliothèques-plots », ses créations japonaises et ce qu'elle nomme sa quincaillerie. Libérée d'une esthétique convent