Bodenstanduhr mit Äquationsanzeige und Republikanischem... Lot n° 1127

Horloge de parquet à équation et calendrier républicain Paris, vers 1800-1805, mouvement : Henry Lepaute à Paris. Émailleur : Dubuisson. Boîtier : Charles Antoine Stadler laiton, émail, acier, acajou, verre. Cadran émaillé blanc avec chiffres arabes noirs pour les heures, signé Lepautre et Dubuisson. Balancier à neuf tiges en acier et laiton. Sonnerie des demi-heures et des heures sur deux cloches avec disque de serrure. L'horloge de parquet est constituée d'un corps à fermeture droite, composé d'un socle et d'une boîte d'horloge portant le poinçon de l'ébéniste, ainsi que d'une corniche de finition en saillie. Le cadran émaillé blanc avec son encadrement doré à chaud, le pendule de précision à neuf branches, la lentille de la pendule, le poids et l'indication du thermomètre sont visibles à travers le boîtier vitré. Il y a plusieurs aiguilles : l'aiguille des heures dorée ainsi que l'aiguille des minutes en acier bleui et l'aiguille des minutes d'équation en or. S'y ajoute la fine aiguille des secondes. Au chiffre 6, on peut voir un petit guichet dans lequel on peut lire le mois calendaire républicain et la date. Le mouvement est doté d'un échappement à ancre à ciseaux Lepaute et le mécanisme d'équation différentielle-épicyclique est entraîné par la sonnerie commandée par un disque de serrure. Le calendrier républicain a débuté le 22 septembre 1792 et s'est terminé le 1er janvier 1806 suite à un décret de Napoléon Ier. La particularité du calendrier républicain est que les douze mois de l'année sont divisés de manière égale en 30 jours chacun. Cinq jours complémentaires, appelés "Jours à Complet", se trouvent entre le mois de Fructidor et le premier mois de l'année républicaine, le mois de Vendémiaire (une invention de la fin du XVIIe siècle). L'affichage de l'équation met en évidence l'écart entre le temps solaire moyen et le temps solaire vrai. Les montres d'équation possèdent donc deux aiguilles des minutes - dans le cas présent, l'aiguille des minutes dorée avec le symbole du soleil est l'aiguille des minutes d'équation. Pierre-Henri Lepaute (1745-1805) a fabriqué le mouvement. Le mouvement comme le cadran portent sa signature. Il a travaillé entre autres pour Louis XVI et sa sœur Elisabeth. Avec son oncle Jean Baptiste et son cousin Pierre-Basile, il a fondé l'entreprise Le Paute en 1789. En ce qui concerne Henri-François Dubuisson (actif de 1769 à 1823), outre ses différentes adresses à Paris, la seule chose qui nous soit parvenue est qu'il émaillait des cadrans et des boîtes de montres. Charles Antoine Stadler était ébéniste et gendre de Jean-François Leleu, qui a longtemps travaillé dans l'atelier du très respecté ébéniste de Pairse Jean-François Oeben. Leleu et lui ont fondé une entreprise commune vers 1780 et ont fourni leurs meubles à différentes fermes. Après la mort de Leleu en 1807, Stadler a continué à diriger l'atelier jusqu'en 1811.