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Lot n° 20

ÉMILE OTHON FRIESZ (1879-1949) LA SEINE À PARIS,...

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ÉMILE OTHON FRIESZ (1879-1949) LA SEINE À PARIS, LA TOUR EIFFEL, LE JOUR Huile sur toile marouflée sur panneau Signée en bas à gauche Oil on canvas laid on panel; signed lower left 46,5 X 38,3 CM • 18 1/4 X 15 1/8 IN. Cette œuvre sera incluse dans le Tome II du catalogue raisonné d'Émile Othon Friesz que prépare actuellement Madame Odile Aittouarès. L'œuvre est enregistrée dans les archives pour le catalogue raisonné Tome II de l'œuvre peint d'Émile Othon Friesz sous le numéro 11272. Une attestation d'inclusion de Madame Odile Aittouarès, en date du 8 février 2011, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE Paris, Galerie Raymonde Cazenave. Collection Monsieur William Rand. Vente, Christie's New-York, 19th and 20th Century Art from the Collection of Mr. William Rand sold to benefit The Jewish Museum, New-York, 19 février 1998, lot 9. Vente, Doyle, New-York, 7 novembre 2007, lot 96. Collection particulière, États-Unis. Vente, Sotheby's London, Londres, 9 février 2011, lot 144. Acquis au cours de cette vente par l'actuel propriétaire. Collection particulière, Allemagne. ŒUVRE EN RAPPORT Émile Othon Friesz (1879-1949), La seine à Paris, Pont de Grenelle, 1901, huile sur toile, 46 x 33 cm, Glasgow City Council, Kelvingrove. "C’est logiquement que, comme Matisse, Vlaminck, Derain et les autres, il [Othon Friesz] a été conduit, par goût, par volonté de pureté, à ne s’armer plus, pour s’exprimer grâce au seul jeu des complémentaires et des contraintes, que de tons étendus sur la toile tels qu’ils sortent du tube. Déjà, certes, les néo-impressionnistes avaient fait certains progrès dans ce sens. Mais ils travaillaient à reproduire encore des motifs directement observés sur nature et restitués analytiquement, dans le tableau, conformes à leur apparence plus ou moins modifiée par l’éclairage. Friesz et ses amis ne se soumettront plus à la nécessité, indiscutée par les Impressionnistes et leur suite, d’imiter la lumière solaire ; il leur suffira d’en obtenir l’équivalence ; ils croient à la lumière picturale, à l’orchestration colorée ; exprimer une conception émouvante du monde, tel est leur but, premièrement, et non plus accessoirement. Ils transposent, ils synthétisent. C’est l’artiste, le poète à l’avant-scène, et non plus quelque aspect, choisi, du monde objectif. [...] Avec le paysage de la Tour Eiffel, il atteint de nouveau ce qu’on pouvait attendre de l’impressionnisme en fait de vibration de la lumière, avec en outre un emploi des couleurs pures les plus stridentes en même temps que parfaitement accordées qui annonce avec évidence le Fauvisme et en explique enfin la genèse." Maximilien Gauthier, Othon Friesz, Pierre Cailler, Genève : 1957, pp. 48 et 149.

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