La maison d'Hercule, 1965 Huile sur papier marouflé sur toile. Signée en bas vers la gauche. H_81 cm L_100 cm "C'est un monde nouveau qui s'ouvre à nous, un monde ouvert sur un chaos accepté" Elle crée un univers capable d'amalgamer les propositions du hasard à la manière d'un musicien, elle compose un tout harmonique La ligne, si chère à Vieira da Silva fusent au travers de la toile, l'artiste envisage toutes les possibilités du tracé sauf celui du contour. Les lignes se chevauchent, se juxtaposent, s'entrecroisent et se combinent. Toutes ces lignes évoquent l'imprévu, mais suggèrent aussi la trame. Ici, la structure de l'oeuvre tient dans les pleins et les vides qui se répondent. L'oeuvre ici présentée initie à la mobilité du regard, l'oeil voyage à travers ces lignes formant des carrés, tels des passages transversaux nous invitant vers d'autres mondes et opérant une mise an abyme des formes. Ne cédant jamais à la spontanéité du geste au profit d'un labyrinthe construit, Vieira da Silva nous invite ici à se perdre. Provenance : - Galerie Jeanne Bucher, Paris Bibliographie : - 1968. Q. Enryan, reproduit - 1978.M et 1987. M LAssaigne - Weelen, reproduit sous le n°296 - 1988, C. Senghor, p.128 - Catalogue raisonné reproduit sous le numéro 2000 Exposition personelle : 1967-1968 Paris, Galerie Jeanne Bucher, repr.
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