++ Emblemes d’Alciat, de nouveau translatez de François vers pour vers jouxte les Latins.
Lyon : Guillaume Rouillé, imprimé par Macé Bonhomme, 1549.
Exemplaire revêtu d’une reliure à entrelacs de l’époque.
Elle présente un cartouche au centre de chacun de ses plats. Celui du plat supérieur, qui était peut-être orné du nom du propriétaire, a été gratté et est aujourd’hui illisible. Le plat inférieur est lui orné de la devise « Asses tost si asses bien ». Il pourrait s’agir de celle de René de Bienassis, qui avait notamment traduit des textes de Calvin et été libraire à Genève, avant de s’établir en Auvergne au milieu du XVIe siècle, où il commandita et finança un certain nombre d’éditions. Il s’agirait ainsi d’une devise anagrammatique, puisque toutes les lettres de son nom de famille s’y retrouvent. Dufour,
Le Secret des textes.
Lausanne, 1925, p. 84.
In-8 (184 x 116 mm). Très richement illustré à chaque page d’encadrements gravés, de vignettes, de lettrines et de culs de lampe.
(Exemplaire réglé. Quelques rousseurs.)
Reliure de l’époque : veau caramel, décor d’entrelacs dorés sur les plats, avec au centre petits cartouches ornés de devises (celui du plat supérieur effacé), dos à nerfs, fleurons sur les caissons, tranches ciselées.
(Dos, coiffes et coins restaurés.)
Emboîtage moderne.
Provenance : reliure à la devise (au plat inférieur) : « Asses Tost si Asses Bien ». La devise du premier plat a été grattée -- au contreplat inférieur, ex-libris de la fin du XVIe siècle -- sur le premier feuillet blanc, ex-libris manuscrit : « A Monsieur Willeaume de Saint Cir, controleur de la mareschaussée de Soissons, 1703 ».
Alicat's emblems in a fine contemporary gilt binding.
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