125. VILLÈLE (Jean-Baptiste Guillaume Joseph de). Mémoires et correspondance. Paris, Librairie académique Didier, Perrin et Cie, 1888-1890. 5 volumes in-8, demi-chagrin rouge à bandes, dos orné, filet doré en lisière de cuir sur les plats, couvertures conservées , dos passés (reliure moderne).ÉDITION ORIGINALE, UN DES 5 EXEMPLAIRES SUR WHATMAN (le n° 1), seul grand papier. 6 planches hors texte, soit : un portrait et 5 fac-similés. « La rédaction de ces mémoires a été entreprise vers 1839. Le récit s'interrompt en 1816 , par la suite on ne dispose plus que des matériaux réunis par Villèle. On retiendra dans le tome I : les chapitres IV (l'île Bourbon), V (le retour en France en 1807 et le commerce bordelais), VI (la bataille de Toulouse et l'action des agents royalistes dans le Midi), IX (portraits défavorables de certains artisans de la Restauration : Vitrolles, Louis, Talleyrand). Ces mémoires nous éclairent sur les sentiments d'un notable royaliste à la fin de l'Empire, même si certains jugements ont été influencés par les événements postérieurs » (Jean Tulard, Nouvelle bibliographie critique des mémoires sur l'époque napoléonienne, Paris, Droz, 1991, n° 1490). UNE DES GRANDES FIGURES ULTRA-ROYALISTE DE LA RESTAURATION, LE COMTE DE VILLELE (1773-1854) fut ministre de manière presque continue de 1821 à 1827, avec les fonctions de président du Conseil à partir de 1822. Il fut l'ami puis l'adversaire de François-René de Chateaubriand.
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