ANDRÉ JUILLARD
PLUME AUX VENTS
L'Oiseau Tonnerre (T.2), Dargaud 1996
Planche originale n° 21. Signée.
Encre de Chine et encres de couleur sur papier
31,9 × 44,8 cm (12,56 × 17,64 in.)
Les abords du fleuve Saint-Laurent et la douceur du Nouveau Monde, rêvés par l'Europe du XVIIe siècle : une nature abondante peuplée de « sauvages » pour qui la nudité n'est pas un péché. Les Iroquois peints par André Juillard cultivent la terre et abritent leurs habitations derrière de hautes palissades - les pierres amassées serviront de projectiles contre d'éventuels assaillants. « Dans la deuxième case, je dois avouer que les maïs, à gauche, sont un emprunt. J'en ai piqué le dessin à Manara », s'amuse André Juillard. Mais toute la splendeur de cette planche lui appartient en propre, du teint de ces Amérindiens qui se fond subtilement dans leur environnement à la composition de ces cases quasi-muettes, au silence rompu seulement par le cri d'une Iroquoise - avant que ne se scelle le sort de « Femme-au-chapeau », une Ariane pour l'instant impassible.
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