Hans van Manen (1932) Lot n° 1026

Hans van Manen (1932), Sans titre, épreuve à la gélatine argentique, non encadrée, image 22x22 cm, feuille entière 28x23,5 cm, Hans van Manen : ''Je veux de la clarté. Je déteste la décoration, tout doit être fonctionnel.'' Dans le monde international de la danse, Hans van Manen, chorégraphe, est connu pour son infinie créativité. et une qualité constante. Au cours de sa carrière de chorégraphe, M. Van Manen a produit plus de 125 pièces. chorégraphies. En outre, il est également un photographe doué, dont le corps humain est le principal sujet de prédilection. thème. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier. La Venduehuis est fière de pouvoir offrir une vaste gamme de produits et services. collection de ses photographies à cette vente aux enchères. Van Manen a confié à son collègue photographe Maarten Slagboom : "Jean-Paul Vroom disait : tu n'as aucun talent pour le dessin, alors utilise un appareil photo. pour le dessin, alors utilisez un appareil photo. Vous savez tout sur la composition. Il m'a forcé à acheter un et j'ai réussi quand ces appareils semi-automatiques sont arrivés. J'ai commencé par des diapositives - vacances snaps. Très vite, je suis passé à la nudité, au corps humain. Je m'intéresse à l'aspect spectateur, à l'application. Pas dans les dessins et modèles. Les acteurs qui posent pour moi sont "immobiles pour un moment". Dans l'avant-propos de ma photo Dans son livre "Portrait", Willem-Jan Otten a fait une remarque qui a été très importante pour moi. Il a écrit "avec Van Manen vous devez toujours faire quelque chose - "performer". Lui-même était sur le bord de son siège à un moment donné. Si vous vous asseyez comme ça, vous devez vraiment vous retenir, et c'est ce qui l'a caractérisé. J'ai dit : "plus loin, encore plus". Il a répondu : "Je suis sur le point de tomber". A ce moment précis, j'ai pris le photo qui souligne exactement son point de vue. Quand un corps fait un effort, il devient sexy. Je n'ai pas pris de photos depuis un moment. Bien sûr, je ne gagne pas ma vie avec ça non plus. Je ne suis pas un photographe à plein temps. Je ne me mettrais pas sur un niveau avec Erwin Olaf. Il a été influencé par mon travail, oui - mais j'ai aussi été influencé par le sien. Et par Robert Mapplethorpe. Je ne peux pas souhaiter mieux que de se laisser influencer par eux. Robert m'a acheté des photos de tulipes ; nous apprécions vraiment le travail de l'autre. Il a probablement a laissé mes photos derrière lui ; je n'étais pas mentionné dans le catalogue des photos vendues après sa mort. C'était un ami, une personne très spéciale. Je le connaissais depuis le début des années 1970. Robert m'a beaucoup appris sur l'éclairage, que j'ai littéralement copié. Les gens fantastiques n'ont jamais secrets. Je ne peux pas tirer comme lui de toute façon. J'ai dit un jour que je voulais photographier les hommes comme les femmes dans les magazines de sexe américains. Une pure émancipation. J'ai arrêté de prendre des photos comme ça parce que je me suis dit : tout le monde peut faire ça maintenant ; on le voit si souvent. (Maarten Slagboom, série d'entretiens "People & Feelings : Hans van Manen")