Huile sur toile, clouée sur panneau
54,5 x 40,5 cm
XIXème siècle.
Marcel Pagnol évoque ainsi la coutume de Fanny : « dans le midi, lorsqu’une équipe de pétanque perd la partie sans marquer un seul point, l’usage veut qu’elle « baise Fanny » avec une certaine solennité. On va chercher au bar voisin, ou du cercle, un assez g rand tableau, œuvre d’un amateur du pays, qui représente la partie la plus charnue d’une plantureuse créature. Alors les vaincus s’agenouillent et baisent tour à tour, fort humblement, ces fesses rebondies ».
L’origine de « Fanny » Personne ne la connaît. Elle se perd, comme on dit, dans la nuit des …jupons. Ici ou là, quelque « historien », parle parfois d’une certaine Fanny, gaillarde tenancière d’une auberge vaguement située en Marseille et Lyon et à une époque non moins vaguement située à la fin du XIXème siècle. Bien sûr, un jeu de boules étant toujours aménagé à l’ombre des platanes et les perdants du jeu étaient par gage tenus de s’humilier devant l’assistance moqueuse en rendant dévotion au postérieur de la patronne.
Rien de « sérieux » dans de telles explications… Ne restent incontestablement que les icônes de cette belle religion, toutes de franchise et de naïveté désarmante, presque toujours dues à la main malhabile, mais sincère, d’un artiste du …cru. Elles constituent une des formes les plus attachantes et pourquoi pas Les plus poétiques, de l’art que l’on appelle « populaire ».
Trace d'humidité sur le bas de la toile.
Cadre en mauvais état.
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