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Lot n° 58

A FINE 19TH CENTURY FRENCH 'JAPONISME' GILT BRONZE...

Résultat :
Non Communiqué
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GARNITURE D'HORLOGE "JAPONISME" EN BRONZE DORÉE ET PORCELAINE DU 19e SIÈCLE ATTRIBUÉE À L'ESCALIER DE CRISTAL. Le boîtier de l'horloge est surmonté d'un modèle de paon à la queue déployée, posé sur une branche de fleurs, l'avant et les côtés de l'horloge sont ornés de panneaux en porcelaine conçus pour simuler l'émail cloisonné, décorés de divers oiseaux et fleurs, de papillons et de carpes, avec des treillis et des rehauts dorés, le tout reposant sur une plinthe ajourée à ornement géométrique et quatre pieds en forme de tête d'éléphant, le cadran à chiffres japonais, le mouvement à deux trains sonnant sur un gong enroulé en acier bleui, le mouvement numéroté 125 et estampillé P.S, le dos du boîtier est numéroté 37443, les candélabres de garniture avec des corps en porcelaine conformes et des poignées en forme de dragon, émettant quatre branches moulées en forme de dragon centrées par un cinquième plus court, estampillé sur le dessous 37444, l'horloge 52,5cm de haut, le candélabre 52cm de haut (3) comparable à une vente aux enchères : Une garniture d'horloge 'Japonisme' très similaire numérotée 39671 vendue chez Christie's, Londres, 6 mars 2014, lot 197 (35 000 £). Unis par une combinaison brillante des matériaux les plus fins, l'utilisation de techniques décoratives exquises et une exécution suprême, les objets d'art vendus par L'Escalier de Cristal n'étaient accessibles qu'à la clientèle la plus riche et à la royauté de l'Europe du XIXe siècle. Intégrant des matériaux coûteux et rares tels que le cristal de roche, l'émail cloisonné, la sculpture sur ivoire, le bronze doré, la laque de Chine, la porcelaine et le verre gravé, les pièces produites et vendues par L'Escalier de Cristal respirent encore aujourd'hui le luxe et la splendeur. L'entreprise était basée au Palais Royal (Paris) et commandait aux artistes et aux ateliers les plus en vogue et les plus renommés de l'époque les pièces détachées qu'elle assemblait ensuite selon ses propres modèles. Cette méthode n'est pas inhabituelle et repose sur la tradition des marchands-merciers du XVIIIe siècle ainsi que sur celle des grands horlogers de l'époque qui se procuraient diverses pièces auprès de différents fabricants et les assemblaient selon leurs propres modèles. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, fortement influencés par le style oriental, ils combinent souvent des œuvres d'art provenant de Chine et du Japon ainsi que des pièces produites par des designers orientalistes tels qu'Edouard Lievre et Gabriel Viardot.

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