Attribué à JACQUES DUBOIS (Pontoise, 1694-Paris,... Lot n° 25
Résultat :
Non Communiqué
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COMMODE À PORTES SUR DEUX PIEDS EN CONSOLE Paris, époque Louis XV, vers 1745-1750
Bâti de chêne ; placage de bois de violette, de satiné rubané, de merisier et de bois de corail bronze doré au mercure ; marbre vert Campan
Restaurations d'usage et d'entretien H. 88 cm, L. 118 cm, P. 35 cm
Provenance
Ancienne collection d'une famille aristocratique du Pays Basque
Collection privée, Paris, depuis 2005
Ce meuble d'appui à deux vantaux, galbé en façade et sur les côtés, reposant sur deux pieds en console, formait paire avec une autre commode dispersée lors de la succession. Il présente un remarquable travail de frisage mariant les essences de bois de violette et de bois de satiné, à l'extérieur ; de merisier et de bois de corail, à l'intérieur des vantaux. Les effets ondoyants du placage que les vantaux extérieurs et sur les panneaux latéraux sont canalisés par les motifs de losanges du pourtour, qui contournent aussi la serrure à bouton poussoir d'origine avec son riche palâtre en bronze rocaille.
Les chutes et les sabots qui garnissent notre commode sont liés entre eux par des baguettes qui en soulignent la structure. Des feuilles d'acanthes mettent ainsi en valeur la découpe en double accolade du tablier.
Notre «commode en bas d'armoire», pour reprendre la terminologie employée par Lazare Duvaux dans son livre-journal, correspond à un type de meuble plus rare que celui des commodes à tiroirs. En outre, il s'agit ici d'une variante à deux pieds au lieu de quatre comme en faisaient notamment BVRB II et Criaerd (fig. 1). Un modèle de ce type, livré par
Gilles Joubert à Madame Adélaïde en 1755, est encore conservé à Versailles (fig. 2). Ces commodes à deux portes et quatre pieds développent des effets de symétrie verticale comparables à ceux de notre modèle. Les jeux de placage enrichis de bronzes dorés sont cependant à rapprocher de la manière de Jacques
Dubois que nous retrouvons, par exemple, sur une commode en console à deux tiroirs dissimulés de la collection Wrightsman (fig. 3).
Jacques Dubois, reçu Maître en 1742, possédait dans son atelier certains modèles de ses bronzes.
Le cartouche employé sur un bureau plat qui lui est attribué est identique à celui qui orne notre serrure (fig. 4). Les chutes en bronze et les placages des tiroirs également. Notre commode à portes en console serait donc l'oeuvre du même ébéniste.
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