Lettres pate[n]tes du Roy, portants mandement tresexpres sur les peines y contenues, de publier, & faire observer & ensuyvre de poinct en poinct son dernier edict de pacification. Paris, Robert Estienne, 1568. In-8 de [8] pp., broché. Édition originale.
Par ces lettres patentes données le 4 juin 1568, Charles IX ordonne aux villes et parlements réfractaires de mettre en exécution l'édit de pacification du 23 mars précédent, consécutif à la paix de Longjumeau, qui confirmait les droits accordés aux protestants par l'édit d'Amboise de 1563 et mettait fin, de ce fait, à la deuxième guerre de religion. Pourtant, cette volonté de réconciliation du royaume ne dura guère : six mois plus tard, le 23 septembre, Charles IX promulguait l'édit de Saint-Maur, qui rétablissait l'interdiction du culte protestant et privait les réformés de leurs charges publiques.
Exemplaire extrait d'un recueil, sous couverture postérieure en papier ancien.
De la bibliothèque Paul Schmidt (1834-1907), qui avait réuni une importante collection d'incunables de Strasbourg, sa ville natale, mais aussi d'ouvrages sur la Réforme et de pamphlets protestants, avec ex-libris.
Passé par la librairie J. L. Beijers d'Utrecht, avec étiquette, l'exemplaire a ensuite appartenu à Albert H. Howard, avec ex-libris.
Fond du cahier discrètement renforcé, petit trou dans la marge inférieure.
Duvall, n°125 – Lindsay & Neu, n°614 – Renouard, Estienne, 171:8.
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