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Lot n° 147

Maurice ESTEVE (Culan 1904-2001)

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La colline aux 3 arbres Huile sur toile d'origine 65 x 81 cm Signé et daté en bas à droite Estève 48 Porte au dos les indications manuscrites La colline aux 3 arbres Estève 1947-48, n° 24 -1 Porte sur le châssis les anciennes étiquettes d'expositions: Kunsthalle Basel 89 N° 0393. Réunion des Musées Nationaux , Estève 18 octobre 1986-12 janvier 1987; l'étiquette du transporteur Delamare; la mention manuscrite à la peinture blanche 8596D; l'étiquette Kunsthalle Bern N°0417 Provenance : Collection Jacques Bazaine, Paris Collection particulière Expositions : Tendances actuelles de l'Ecole de Paris, Kunsthalle Berne, 1952 Estève, (Œuvres 1919-1960) Kunsthalle Bâle / Düsseldorf, 1961 Estève (Œuvres 1919-1960) Copenhague, Statens Museum for kunst, 1961, reproduit Estève (Œuvres 1919-1960) Oslo Kunstnermes Hus, 1961 Exposition rétrospective Estève, Paris, Grand Palais 1986/1987, reproduit Bibliographie: Pierre Francastel, Estève, Paris, 1956, éditions Galanis reproduit page 86 R. Maillard, M.Prudhomme -Estève, Estève catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, 2001, n° 311 reproduit 265 « Dans la « Colline aux Trois arbres », on trouve les mêmes principes d’organisation que dans la « Chênaie » ou l’ « Homme de barre » : établissement d’une grille et cloisonnement d’éléments intéressants du point de vue visuel et sentimental. L’artiste se souvient d’une colline rendue totalement différente de tout autre site par la présence de trois arbres. Mais il se souvient en même temps, qu’à travers les troncs de ces arbres, la vue s’étendait au loin sur une plaine coupée de cultures et de bosquets dont l’intérêt, inégal, était, à chaque instant, renouvelé par les jeux de l’éclairage. Il y a donc, ici, représentation, d’une part, de l’écran constitué par la frondaison des arbres du premier plan et, d’autre part , figuration agrandie des fragments les plus intéressants du paysage, rapprochés de l’esprit par la force de l’attention et promus ainsi au rang d’objets détachés du continu de la sensation pour être insérés dans la toile suivant un ordre plastique intermédiaire entre le réel et l’imaginaire. » Pierre Francastel

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