23 Le Café Concert. 1893. Lithographie. Format... Lot 23

23 Le Café Concert. 1893. Lithographie. Format de l’album : 330 x 445. Delteil 28 à 38 ; Wittrock 18 à 28. Un album in-fol. en feuilles, contenant 11 pl. par Toulouse-Lautrec et 11 par Ibels (dont une sur le plat supérieur de la couverture de japon fort, rempliée), précédées de 16 feuillets de texte par G. Montorgueil. Très belles épreuves sur vélin glacé crème. Toutes marges. L’un des 500 exemplaires ordinaires sur vélin glacé (outre 50 sur japon vergé). Publication de L’Estampe originale (A. Marty). 6 000 - 8 000 € Liste des planches de Lautrec : Jane Avril Yvette Guilbert Paula Brébion Mary Hamilton Edmée Lescot Madame Abdala Aristide Bruant Caudieux – Petit Casino Ducarre aux Ambassadeurs Une spectatrice Chanteur américain Léger empoussiérage et trace claire d’oxydation à certains feuillets. Infimes accidents aux bords du feuillet à certaines pl. Quelques rares rousseurs ou petites taches aux feuillets de texte. « Le premier éditeur à percevoir que l’art de Lautrec pouvait passer de l’affiche à l’estampe de petit format destinée au portefeuille du collectionneur fut André Marty. C’est lui qui commanda la lithographie en couleur si originale de Loïe Fuller, la couverture de L’Estampe Originale et la série Le Café-Concert qui inaugura les commandes régulières des scènes de spectacles parisiens passées à Lautrec, habitude reprise ensuite par beaucoup d’autres éditeurs ». (Antony Griffiths, « Les Estampes de Toulouse-Lautrec », in Wittrock, tome 1, p. 44). « … il publie aux éditions de l’Estampe originale, c’est-à-dire chez Marty, avec Ibels, l’album Café-Concert (déposé le 13 décembre [1893]). Ses onze lithos alternent avec les onze d’Ibels, plus connu que lui à l’époque et qui était considéré comme le dessinateur attitré des Demi-Cabots, c’est-à-dire des artistes des petits théâtres, où il a sans doute entraîné Lautrec. Les deux hommes se connaissaient au moins depuis le début de 1893 (Lautrec fit un portrait de lui qui fut reproduit dans la Plume, le 15 janvier 1893, et Lautrec devait être parrain du fils d’Ibels auquel il promit de faire un cheval mécanique qu’il voulait si beau, qu’il ne put le réaliser). » (Adhémar, p. XV).