1968 TRIUMPH TR 250 (TR 5)N° de série : CD 5280... Lot 2

1968 TRIUMPH TR 250 (TR 5)N° de série : CD 5280 L, N° de moteur : CC 2845 E, Le marché de l’après-guerre des sportives anglaises étaient principalement localisé aux USA qui absorbaient l’essentiel des fabrications d’Aston Martin, Jaguar, Austin Healey, Triumph, MG,...Dans la lignée des Triumph Roadster, plus connues sous le nom de TR, la TR5 est un modèle qui a une place à part. Fabriquées pendant quelques mois de 1967 et 1968, elle fait la jonction entre la TR4/TR4A et la TR6 en proposant la carrosserie de l’une avec le moteur de l’autre. C’est ce qui fait la grande rareté de cette version « intérimaire » La Triumph TR250 est simplement la version américaine de la TR5 PI (Petrol Injection). La principale différence se situe au niveau du moteur qui était alimenté par des carburateurs en remplacement de l’injection. Le moteur Triumph 6 cylindre de 2,5 litres des jouit d’une excellente réputation en terme de fiabilité et de robustesse. Avec seulement 8484 exemplaires fabriquées sur lesquels il n’en resterait que 600, c’est un modèle très rare dans la production des TR.Marquant une grande rupture avec les précédents modèles, le dessin original commun au TR4, TR4A, TR5, TR250 est issu du crayon du grand maître Giovanni Michelotti, le très prolifique styliste italien. Ce coup de crayon magique a profondément marqué la décennie des années 60 jusqu’à élever au rang de jalon historique.Comme sur beaucoup d’anglaises de collection, les Triumph TR présentent un avantage qui n’est pas négligeable, la plupart des pièces détachées sont disponibles chez de nombreux spécialistes. Les entretiens et réparations sont grandement facilités.La TR250 de la vente se présente dans un très bel état général. Avec son certificat d’immatriculation « véhicule de collection », elle est entre les mains du même passionné depuis plus de seize ans. Après avoir commandé une importante remise en état il y a quelques années, notre amateur a su profiter de sa monture sans avoir le moindre problème.Carrosserie, peinture, chromes, sellerie, mécanique, échappement inox, etc. tout a été refait, changé ou révisé comme nous l’a confirmé le propriétaire et de fait la voiture est très belle. Disponibles en supplément à l’époque, de luxueuses roues à rayons chromées remplacent les roues standards. Les pneumatiques en 185 SR 15 sont conformes à l’origine. Non proposés au catalogue, les longue-portées ou antibrouillards présents étaient des accessoires que les propriétaires pouvaient faire installer à l’époque aussi bien pour leur côté pratique qu’esthétique. Si les badges TR250 ont laissé leurs places à des TR5, le rare volant d’origine est présent.Mécaniquement, le moteur démarre à la première sollicitation et tourne bien rond. Les vitesses passent facilement et l’overdrive, option d’époque, fonctionne normalement. Le très récent contrôle technique à montrer qu’il fallait changer les rotules de direction et régler les phares.La belle teinte bleu nuit et son magnifique intérieur en cuir beige forment une combinaison très réussie qui contribue à l’élégance formidable qui se dégage de ce cabriolet. Conduire ou piloter cette TR avec les cheveux au vent, c’est faire un voyage temporel par un saut de cinquante ans en arrière tout en appréciant la « dolce vita » dans sa plus belle réalité.