Paire de brûle-parfums ou pot-pourris en forme d’athénienne en bronze et métal patiné et doré. Montants tripodes en pilastre cannelé à pied griffes, terminés par des enroulements, ces derniers portés par des sirènes ailées aux jambes entrelacées. Coupes évasées aux couvercles ajourées de palmettes et d’entrelacs et surmontés d’une graine. Base en plinthe triangulaire, à côtés concaves, ornée en son centre d’une composition feuillagée.
Travail moderne dans le goût du XVIIIème siècle
H : 120 - Diam : 36 cm
Petits accidents et déformations
Ce type de brûle-parfums trouvent leur inspiration dans les braseros et trépieds antiques découverts lors des fouilles d'Herculanum et de Pompéi. Ces nouvelles formes furent reprises et réinterprétées par les artistes du règne de Louis XVI désireux de renouer avec l’Antiquité. Les sirènes ailées qui entrent dans la composition du décor puisent leur inspiration dans les projets des ornemanistes parisiens du dernier quart du XVIIIème siècle. On les retrouve ainsi sur des bras de lumière ou projet d’applique de Jean-François Forty et Jean-Demosthène Dugourc. Pierre-Philippe Thomire en collaboration avec Weisweiler, utilisa également cet élément décoratif, placés en applique sur les montants de guéridons.
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