Potiron. Paris, Marpon & Flammarion, s.d. [1890]. In-12, maroquin potiron janséniste, doublure de maroquin orangé sertie d’un filet doré, gardes de moire incarnat, doubles gardes, tranches dorées sur témoins, couverture et dos (G. Cretté). Édition originale.
Un des 10 exemplaires sur Hollande, seul grand papier, avec la mention sur la couverture : Papier de Hollande, prix 10 francs.
Très bel exemplaire en maroquin doublé de Cretté, de teinte potiron.
La belle couverture illustrée par Steinlen est conservée d’un seul tenant.
On joint une très intéressante lettre autographe signée de l'auteur à son ami Catulle Mendès (s.d. [vers 1904], 3 pp. in-12) dans laquelle Courteline critique durement ses propres ouvrages, dont il est occupé à corriger vingt-quatre volumes d’épreuves pour l’édition collective de 1904-1905.
Il écrit notamment : « Cela m’a même forcé à me relire, chose dont l’idée ne m’était et ne me serait sans doute jamais venue, et vous me voyez, non consterné, parce que cela m’est bien égal, mais stupéfait de la pauvreté de mon langage. C’est effrayant de médiocrité. Je vous dis cela tranquillement, comme je le pense, sans aucune intention de pose. Des 4000 pages que j’ai écrites, il n’y en a pas soixante qui supportent la lecture. Potiron est assez comique, Lidoire n’est pas sans couleur, et il y a, dans Le Train de 8 h. 47 une persistance de la pluie dont les gens qui ont le rire facile peuvent finir par s’amuser. Sorti de là et de quelques dialogues [...], rien ! »
De la bibliothèque Laurent Meeûs (1982, n°1004), avec ex-libris.
Vicaire, II, 1054.
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