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Lot n° 119

CHIRICO. DESPIAU (Charles). Arno Breker. Paris,...

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CHIRICO. DESPIAU (Charles). Arno Breker. Paris, Flammarion, 1942. In-4, demi-vélin à bandes, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, 1er plat de couverture conservé. Édition illustrée. Exemplaire non numéroté. Envoi d'Arno Breker à Jacques de Ricaumont, daté de 1970 ; ce dernier publiera en 1975, un ouvrage intitulé "Hommage à Arno Breker". Ouvrage enrichi de : - 4 reproductions photographiques de tableaux de Giorgio de Chirico. - une lettre autographe signée, d'une écriture très lisible, comprenant quelques corrections, de 5 feuillets in-4, du peintre Giorgio de Chirico à un comte, très probablement le comte de Ricaumont, datée du 16 août 1952. Il répond à 5 questions sur la peinture : n1 . Pourquoi condamnez-vous la peinture moderniste , de Cézanne à Gauguin ? n4. Quelle est votre position en face de Picasso ? Des surréalistes Ernst et Dali, de l'art abstrait ? Giorgio de Chirico s'étonne que les Nouvelles Littéraires, «revue snob et moderniste », veuillent publier son interview. Le peintre donne son opinion, sur d'autres peintres, le plus souvent de façon violente et sans concession : « Je condamne la peinture moderniste, de Cézanne à Matisse, parce que c'est de la mauvaise peinture ou, plutôt, ce n'est pas de la peinture du tout ». « Je n'aime ni les tableaux de Dali, ni ceux de Max Ernst. D'ailleurs je n'aime rien de ce qu'on fait maintenant; sauf quelques très rares exceptions, dont j'ai signalé deux : Picasso et Derain ». « Je n'ai jamais rompu avec le surréalisme, ni j'ai jamais été lié au surréalisme. Ce sont les surréalistes qui ont voulu faire de moi un surréaliste, ainsi qu'ils ont fait avec Picasso et même avec Léonard de Vinci. Ce sont de pauvres diables sans talent ».

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