Simon de Vlieger
Mer houleuse avec naufrage sur une côte rocheuse
Huile sur bois (parquet). 74,3 x 106 cm.
Signé et daté en bas à droite : S. de Vlieger/1642.
Provenance
Collection Wesselman, Helmond, entre 1951 et 1973 - Vente aux enchères Sotheby's Mak van Waay, 7.11.1978, lot 125 - Collection privée. - Vente aux enchères Christie's, Amsterdam, 23.6.2015, lot 67 - Acquis là par le propriétaire actuel.
Expositions
Rotterdamse Meesters Uit de Gouden Eeuw, Historisch Museum, Rotterdam, 1994, n° 65.
Littérature
Jan Kelch : Studien zu Simon de Vlieger als Marinemaler, Berlin 1972, pp. 86-101, p. 157, no. 50 - Laurens J. Bol : Die Holländischen Marinemaler des 17. Jahrhunderts, Brunswick 1973, p. 180, ill. n° 179 - E. J. Goosens : Rotterdamse Meesters Uit de Gouden Eeuw, Rotterdam 1994, p. 113, n° 65 - J. Giltaij u. Jan Kelch (eds.) : Lob der Seefahrt, Ausst.-Kat. Berlin/Rotterdam, Rotterdam 1996, p. 63, avec des illustrations.
Un navire dérive impuissant sur une mer agitée, ses mâts sont brisés, son équipage a depuis longtemps débarqué et tente de se sauver dans des embarcations vers la côte. Des vagues gigantesques les frappent et semblent les engloutir. Certains bateaux ont chaviré, les naufragés s'accrochant aux bois flottants. Un certain nombre d'entre eux perdront probablement la vie dans les inondations.
Cette composition illustre pourquoi Simon de Vlieger était l'un des peintres de marine néerlandais les plus recherchés de son époque. Comme pratiquement aucun autre peintre de marine, il a su mettre en scène le drame et la monumentalité d'un naufrage : Les vagues, dont les embruns blancs s'élèvent dans les airs ; le rivage rocheux élevé, qui renvoie à la nature étrangère de la scène ; les personnages miniatures, qui semblent perdus dans la composition monumentale. Avec un sens certain des effets, de Vlieger a évoqué la lutte dramatique pour la survie de l'équipage d'un navire sur une côte inhospitalière loin de chez lui.
Le commerce à longue distance était l'un des piliers de la richesse néerlandaise. C'était lucratif, mais c'était aussi risqué. Les Néerlandais, si innovants en matière financière, se sont protégés contre le risque économique en souscrivant une assurance maritime. Ils ont décoré les murs de leurs maisons avec des représentations de marins qui s'exposaient à toutes sortes de dangers sur des terres étrangères. Les naufrages sont ainsi devenus un thème pictural populaire, que des artistes tels que Jan Porcellis, Ludolf Backhuyzen et Simon de Vlieger ont magistralement traduit en compositions dramatiques.
XXXXXXXXXXXXXXXXXX QUATRE PAGES AU TOTAL, DEUXIÈME DOUBLE PAGE DE DÉTAILS AVEC LES NAUFRAGÉS XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
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