JEAN-PIERRE GIBRAT
MATTÉO
Cinquième époque (T.5), Futuropolis 2019
Planche originale n° 42. Signée. Encres acryliques et aquarelle sur papier
38,1 × 51,2 cm (15 × 20,16 in.)
Encore une scène d'intimité, à l'intérieur de la cabine d'un camion, cette fois, enveloppée par la couleur glaciale de la nuit. Les formats ont changé plusieurs fois dans l'oeuvre de Gibrat. Le Sursis a été fait par exemple dans un format plus petit que celui-ci. « Il faut à la fois être précis et savoir se lâcher sur les carnations par exemple, sans que ce soit trop scolaire », nous dit l'artiste qui a décidé de passer à un format plus grand. Ici, nous sommes sur un papier Arche, un papier qui prend très bien la couleur. « C'est de l'encre pratiquement partout, mais de l'encre utilisée avec la technique de l'aquarelle, avec des superpositions de couleurs progressives. » L'atmosphère invite à la confidence. Nimbée de bleu, c'est une des scènes fortes de l'album.
« Si l'on choisit le moment où la neige tombe à gros flocons, alors là, pour moi, c'est le pompon des sensations douillettes si le dessin est à peu près réussi, on peut même entendre le bruit de la neige qu'elle ne fait pas en tombant (pour les initiés qui savent écouter avec les yeux). » J-P G.
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