JEAN-PIERRE GIBRAT
LE VOL DU CORBEAU, Dupuis
En terrasse, illustration originale réalisée en 2021. Signée. Encres acryliques et aquarelle sur papier
70 × 53 cm (27,56 × 20,87 in.)
Dans Le Vol du Corbeau, titre qui fait allusion au Chant des partisans, Jean-Pierre Gibrat revient au temps de l'Occupation. Mais plus dans un petit village du fin fond de l'Aveyron, comme dans Le Sursis, mais à Paris, où le dessinateur fait scintiller les décors en dépit de la vague vert-de-gris qui la submerge. Au centre de l'intrigue, un couple. Et une jeune femme : Jeanne, une résistante, reconnaissable à sa coiffe rouge vermillon. Dans cette scène, Gibrat décrit le microcosme parisien sous la botte allemande. On peut s'attarder sur chaque physionomie et imaginer son histoire. Collabo, résistant, résigné, clandestin traqué ? C'est une comédie humaine qui se déploie sous nos yeux. Seule Jeanne nous remarque, nous les spectateurs, et nous interroge de son beau regard.
« Il y a sans doute un peu de nostalgie dans ce dessin... Bien sûr, ce n'est pas que l'on regrette les Allemands, mais, en ces temps de confinement, on a un petit cafard naissant en voyant une terrasse de café ensoleillée des Grands Boulevards mais on n'est jamais content. » J-P G.
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