Caressa. Paris, Veuve Vincent et Bourselet, 1858.
In-8 : chagrin aubergine, dos à quatre faux nerfs orné de caissons de filets dorés, cinq filets dorés encadrant les plats avec armes dorées au centre, roulette dorée sur les coupes, dentelle intérieure, doublures et gardes de moire blanche, tranches dorées (reliure de l' époque).
Édition originale.
Unique roman de l'auteur présenté comme un manuscrit prétendument trouvé lors d'une balade aux Champs-Élysées, il conte les affres d'une jeune fille mal mariée, désespérant de trouver l'amour.
Exemplaire en reliure de l'époque aux armes de François d'Assise de Bourbon (1822- 1902).
Celui-ci avait été contraint, pour des raisons dynastiques, d'épouser sa cousine germaine la reine
Isabelle II d'Espagne - mariage malheureux, le roi consort étant ouvertement homosexuel, ce qui lui avait valu le surnom de "Paquita".
Un des trois exemplaires connus de l'édition originale de Caressa reliés de manière strictement identique, aux mêmes armes. Est-ce par passion pour cette histoire d'amours mal assorties que l'époux malheureux de la reine d'Espagne a ainsi commandé trois reliures identiques ou était-ce pour adresser un message aux amis - mieux encore, aux amants - à qui il offrait un exemplaire ?
De la bibliothèque Charles Vander Helst, avec ex-libris.
Les deux autres exemplaires figuraient, pour le premier, dans la bibliothèque de Bernard Loliée (catalogue R. & B. L., 2017, nº 183) et, pour le second, dans la bibliothèque d'Hubert Heilbronn (2021, nº 100). Quelques rousseurs.
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.