François Briot, cruche de Schenk, France ou Nuremberg... Lot n° 48

François Briot Damblain 1545 - 1616 Montbéliard Schenk Can France ou Nuremberg c. 1585/90 Bronze, coulé, tourné et ciselé, Restes de dorures À la Renaissance, ces cruches étaient à la fois des objets utilitaires et des œuvres d'art. Ce sont d'importants objets ornementaux de ferronnerie d'art et d'orfèvrerie. L'élégante silhouette de ce chef-d'œuvre rappelle celle d'un des modèles exposés au Musée de la Renaissance à Écouen. On trouve des objets décoratifs similaires dans d'importantes collections et dans les grands musées du monde entier. Des décorations d'inspiration maniériste recouvrent le corps de cet objet aux formes élégantes. Les têtes de bélier, les feuilles et les rocailles, les rubans, les ailes et les têtes d'animaux à cornes, s'entrelacent sur tout le corps. Un médaillon des armoiries au centre. Une tête de bélier avec des cornes pointues se détache également sous le bec. La poignée expressive, en forme de dragon saisissant un serpent et se terminant par un mascaron maniériste en haut relief, caractérise cette cruche de musée. Des artistes tels que Wenzel Jamnitzer (1507/1508-85) ou François Briot (vers 1545-1616), qui ont travaillé tant en France qu'à Nuremberg, ont créé des représentations ornementales et en relief sur des pièces d'orfèvrerie, de dérive d'argent, de bronze et d'étain avec une virtuosité incomparable durant cette période. Le bol Temperantia du Louvre à Paris, réalisé par François Briot, sur lequel des arabesques et des grotesques aux membres délicats serpentent autour de scènes mythologiques, en est un exemple. Des cruches et bols comparables sont également exposés à N.Y. au Metropolitan Museum ou au Victoria & Albert Museum de Londres. Objets comparables dans les plus importants musées du monde : Musée du Louvre, Paris, Metropolitan Museum, N.Y., Getty Museum, Malibu, Victoria & Albert Museum, Londres, Grassimuseum, Musée de la Renaissance de Leipzig, Écouen, Staatliche Kunstsammlung, Dresde, et bien d'autres.