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Lot n° 20

Aristide BRUANT (1851-1925) chansonnier.

Estimation :
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Manuscrit autographe signé, Cinq minutes chez Bruant…, [vers 1906] ; 18 pages in-fol. sur 9 bifeuillets. Manuscrit des paroles de huit chansons sous forme de scènes. Le manuscrit est d’une écriture soignée, à l’encre noire, souvent sur deux colonnes, avec des soulignures aux crayons rouge et bleu, des ratures, suppressions et corrections. Toutes ces chansons ont été enregistrées par Bruant sur disque entre 1906 et 1910 (quatre ont été numérisées comme « Scènes grivoises ») ; cinq portent le cachet d’enregistrement de la S. A. C. E. M. en date du 18 avril 1909. Cinq minutes chez Bruant, scène réaliste, interprétée par Aristide Bruant : Bruant dans son cabaret, entouré de ses complices Bedour, Buffalo, et Ruault, interpelle vertement son public, à qui il fait chanter Les petits Joyeux, avant de le mettre dehors…– Meeting de protestation, manifestation contre les patrons, les proprios, les rupins, au son de la Carmagnole, et où Bruant chante notamment : « Tous les députés c’est des vaches »… – La Râfle, Paris la nuit : un chœur de femmes chante : « Pierreuses / Trotteuses »…, puis le chœur des hommes : « V’là les dos »…, quand arrivent « les mœurs ». – Chez les apaches, « scène réaliste » : Bruant chante la complainte du pauvre Charlot, on boit, on joue, bagarre, coups de feux, toute le monde se disperse aux cris de « Mort aux vaches ! ». – L’attaque nocturne, « scène réaliste » : des apaches se plaignent de leurs gonzesses, puis s’attaquent à un homme… – Chez ces dames, « scène naturaliste », au bordel. – Les Petits Joyeux, « scène réaliste » : au cabaret, échanges entre le public, « la Sauterelle » et Bruant, qui, à la demande générale, chante Les petits Joyeux : « C’est nous les p’tits marlous qu’on rencont’ su’ les buttes » (seul le 1er couplet est autographe, les a

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