Antoine Bourdelle (French, 1861-1929) Lot n° 7

Beethoven dit Métropolitain 1902. Inscrit "MOI JE SUIS/BACCHUS QUI/PRESSURE POUR/LES HOMMES LE/NECTAR DELICIEUX/ Paroles de Van Beethoven" sur le petit socle. Signé "Bourdelle" sur le manche, en bas à droite ; également signé "ANTOINE BOURDELLE" et monogrammé sur la petite base (profil droit) ; également avec "© By BOURDELLE" sur la grande base, en bas à gauche (profil droit) ; avec "E - GODARD/Fond Paris" et numéroté "E. A. 2' sur la grande base, en bas à gauche (verso), bronze patiné vert Hauteur : 41 in. (104,1cm) Provenance Rhodia Dufet-Bourdelle, Paris. Acquis directement à partir de ce qui précède. Collection de Robert A. Becker, New York, New York. Llterature André Fontainas, (italic)Bourdelle, Les Editions Rieder, Paris, 1930, planche 13 (une autre fonte illustrée). Ionel Jianou et Michel Dufet, (italic)Bourdelle, Arted, Paris, 1965, n° 83, p. 73, planche 14 (une autre fonte illustrée). Carol Marc Lavrillier et Michel Dufet, (italique) Bourdelle et la Critique de son Temps, Paris-Musées, Paris, 1992, planche 127-128, p. 221 (une autre distribution illustrée). Beethoven dit Metropolitain est l'un des plus grands et des plus puissants bustes jamais produits par Bourdelle. Intitulé à l'origine Bacchus, il est inspiré d'une célèbre lettre écrite par Bettina von Arnim (1785-1859) à Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) en 1811, dans laquelle elle affirmait que le compositeur s'était identifié à Bacchus, en disant "La musique est le vin qui stimule l'homme vers de nouvelles réalisations. Je suis Bacchus, pressant ce divin nectar pour l'homme afin de le rendre spirituellement ivre". Bourdelle a extrait les mots de la lettre, les a traduits et les a inscrits au bas de son buste, qui prendra plus tard le nom du célèbre musée de New York où fut envoyé son premier modèle. La figure de Bacchus avait toujour