Petit chartrier de la seigneurie de Buèges (Hérault,... Lot n° 7

Six chartes issues du chartrier de Buèges (Hérault). L'an 1278. Moi, Bernard Andrieu (Andree) et moi, Pierre Andrieu, son fils, reconnaissons à vous Gaucelme de L'Hérault (de Calatorio) et à Frédol votre fils, que nous tenons de vous in acapitum, sous votre dominium, conseil & hommage, une maison sise dans le château de Buèges (Bausio). Nous reconnaissons devoir tenir, garder & en faire les dépenses à nos propres frais, notre four à pain (furnum nostrum de pane) du château de Buèges, en bois, vignes et autres nécessaires, pour la moitié de l'an; et nous devons rendre la moitié de toutes les rentes dudit four et la moitié des fornages. Nous reconnaissons tenir de vous : - une pièce de terre sise dans la condamine sous le château de Buèges; pour laquelle nous promettons de vous rendre un quint de blé, sous le cens d'une émine d'avoine à rendre annuellement en la fête de saint Gilles. - une pièce de terre sise en las cumbas. - un jardin situm elgasel. - une pièce de terre appelée campum Audebran - une pièce de terre sise près Iltan, et plantée de vigne. - une pièce de terre sise a la liguier. - une pièce de terre sise à la trella. - un lieu à bâtir (locale ad edificandum) dans le château de Buèges, au-dessus d'un jardin. Pour lesquels biens nous devons vous rendre un quint de blé et dix sous melgoriens à rendre annuellement en la fête de la nativité du Seigneur. Nous confessons être hommes de vous et de vos successeurs, et donc, dès maintenant, les genoux fléchis et les mains jointes posées dans les vôtres, nous vous faisons hommage (homagium sive homenescum) et vous prêtons le serment de fidélité. Et nous, Gaucelme de L'Hérault, damoiseau, et Frédol mon fils, recevons au nom de Dieu ladite reconnaissance comme bonne et fidèle. Fait sur le perron (ad peironum) de l'église Saint Jean de Buèges, en présence de Ponce Ribas, Bernard Sicardi et de moi Jehan de Mata notaire public de l'évêque de Maguelone, qui ai écrit. Après cela, le 16 des kalendes d'octobre, moi Gaucelme