Henri-Théodore Fantin-Latour, 1836 Grenoble -... Lot 645

Henri-Théodore Fantin-Latour, 1836 Grenoble - 1904 Buré FLEURS huile sur toile. 45,8 x 38,5 cm. Signé et daté "Fantin 1862" en haut à gauche. Dans un cadre baroque doré. Selon l'expéditeur, ce tableau sera inclus dans le Supplément au catalogue raisonné qui est en cours de préparation par Brame & Lorenceau, Paris. Sur un fond noir, un vase en verre, reconnaissable seulement à quelques reflets, se détache, son essence s'éloignant et ne servant que de raison causale à la cohésion du bouquet de fleurs, multiple et pourtant délicat, qu'il contient. Les délicats tons roses de la rose et le blanc brillant du grand lis en fleurs contrastent particulièrement avec le fond sombre et permettent ainsi d'obtenir une tridimensionnalité. C'est surtout après 1860 que le peintre grenoblois se tourne vers la peinture de natures mortes, très répandue en Angleterre, où il séjourne fréquemment. Henri-Théodore Fantin-Latour est un peintre français qui a été formé par son père, un portraitiste. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris, visitant régulièrement le Louvre où il copie les grands maîtres. Il y développe un enthousiasme pour la peinture vénitienne, notamment celle de Tiziano Vecellio (1485/89-1576) et de Paolo Veronese (1528-1588). Il se lie d'amitié avec Édouard Manet (1832-1883), Berthe Morisot (1841-1895) et plus tard avec James Abbot McNeill Whistler (1834-1903), qui l'emmène en Angleterre et lui présente une clientèle enthousiaste de ses natures mortes, notamment les natures mortes de fleurs. Ami du peintre réaliste Gustave Courbet (1819-187) et des impressionnistes, il conserve néanmoins son style propre et oriente sa peinture vers les portraits de groupe, dont les plus célèbres sont conservés au musée d'Orsay. Il s'est ensuite retiré à Buré en Normandie, où il s'est consacré presque exclusivement aux bouquets qu'il cueil